EDITO

Macron, de bérézina en bérézina

En un mandat et demi, Emmanuel Macron a réussi à faire de son pays un nain qui a perdu toute boussole que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Le président qui aimait se qualifier de Jupiter s’est révélé être un bien pâle astre qui a sombré dans l’obscurité galactique. Le maître des horloges, un autre qualificatif dont il se plaisait à s’en affubler, s’est découvert à la fin, un homme déboussolé qui changeait de position matin et soir.
La France est livrée aujourd’hui à l’extrême droite qui a fait main basse sur les institutions et qui dicte sa loi à toute la classe politique. Jamais un président ne s’est montré si instable dans ses positions et si petit face à sa fonction. Les erreurs et les approximations il en compte des perles pour finir par faire de son pays, un pays des moins sûrs et dont les notations auprès des institutions financières ne cessent de dégringoler au point d’être, à cause de sa dette abyssale, à la limite d’être classé comme un pays insolvable . Macron se comporte exactement comme ce coq qui a été mal égorgé et qui se débat dans tous les sens, ajoutant des problèmes aux problèmes en pensant trouver des solutions. Aujourd’hui sa destitution se pose sérieusement au sein de la classe politique française, mais aussi au sein de l’opinion française où 63% des Français jugent qu’il doit démissionner.
Sur le plan international aussi il n’existe aucun cap clair, et sa dernière décision de se ranger, faisant fi de toutes les résolutions onusiennes et la légalité internationale, sur la position marocaine concernant la question du Sahara occidental en est une preuve évidente. Une légèreté qui renseigne sur le fossé qu’il y a entre l’homme et sa fonction. Et c’est là une autre preuve sur cette France qui ne tire aucune leçon du passé et de sa longue errance coloniale. Car, et les faits historiques le confirment, les peuples colonisés finissent toujours par se défaire du joug colonial. Et le peuple sahraoui finira par recouvrer son indépendance. C’est là le sens de l’histoire.
Sur un autre plan, on constate aujourd’hui que l’Elysée, l’extrême droite française et les cercles sionistes, agitent des marionnettes d’origine algérienne affubler du terme d’intellectuels, pour s’attaquer l’Algérie pays indépendant et jaloux de sa souveraineté qui ne permettra à personne de s’aventurer sur ce chemin.
La France de Macron, ou de tout autre autre , doit savoir qu’on ne touche pas impunément à l’Algérie. Le retour du bâton sera terrible pour tous ceux qui s’essayeront à cette incartade. Une leçon qui doit être méditée à deux fois pour tous ceux qui oseront se frotter à un pays et à un peuple qui a payé le prix fort pour arracher sa liberté et son indépendance et qui fera payer le prix fort à tous ceux qui s’egareront dans ce chemin trop risqué pour eux.

Par Abdelmadjid Blidi

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