Avant-hier, jeudi, l’Algérie a célébré, à l’instar des autres régions du monde, la journée mondiale des zones humides, eu égard à la convention qui l’a lie à Ramsar.
La zone humide de la Macta d’une superficie de 44500 hectares est partagées par trois wilayas, Mascara avec 42139 hectares, Oran 1436 hectares et Mostaganem 925 hectares, soit 2,8%. Cependant à cause de la faiblesse du taux de pluviométrie enregistré depuis des années, des marais ont disparu et d’autres contiennent peu d’eau.
Elles souffrent aussi des eaux usées jetées dans les oueds presque asséchés qui versent leur liquide pollué dans la zone humide de la Macta. Sa richesse en flore et faune bien qu’elle ait subi d’importants dégâts demeure néanmoins, mais exige toutefois une protection. Des oiseaux d’eau dont des espèces rares y vivent en petit nombre. Certains sont des migrateurs venus peu nombreux et tardivement cette année en raison des pluies qui ne sont tombées qu’à partir de la dernière dizaine de jours du mois écoulé.
La Macta est aussi une zone importante pour les plantes avec des dizaines d’espèces végétales dont certaines endémiques et rares. Ainsi, pour marquer la célébration de la journée mondiale des zones humides, les responsables de la conservation de wilaya en collaboration avec ceux de direction de l’éducation nationale ont organisé une sortie des élèves à la Macta.
Des membres d’associations investies dans la protection de l’environnement étaient associés pour un éveil et une prise de conscience de l’intérêt vital des zones humides dans l’écosystème général. Indiquons que des spécialistes de l’environnement ont déjà, depuis des années, tiré la sonnette d’alarme quant à la situation que connaît la Macta.
Charef.N