Noureddine Benbraham : impliquer davantage la société civile dans le développement local
Le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a souligné, samedi à Tizi-Ouzou, la nécessité de renforcer les mécanismes d’implication des organisations de la société civile au sein de la société, pour un impact plus positif sur la communauté.
Intervenant au «Forum de la société civile pour le dialogue, la citoyenneté et le développement local », abrité par la maison de la culture Mouloud Mammeri, M. Benbraham a indiqué que la société civile «joue déjà un rôle important» en participant activement à la vie de la communauté, notamment, au plan social (aides aux franges fragilisées) et en matière de développement économique (réalisation de projets), et que les mécanismes de son implication devraient être renforcés.
Il a estimé important «d’offrir aux associations de nouveaux mécanismes leur permettant d’avoir un revenu qui va contribuer à la gestion de leurs programmes de manière plus efficace».
«L’amélioration de l’efficacité des acteurs de la société civile au sein de la société et dans la gestion participative du développement local passe aussi par la formation, mais aussi par l’exploitation des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que par le renforcement des outils de la démocratie et de la gestion participative prévue dans le code communal », a ajouté M. Benbraham.
A propos de la formation, il a annoncé qu’une plateforme digitale lui sera dédiée sous l’appellation «Kafa’at» (compétences) et sera lancée dans quelques jours afin de renforcer les compétences des associations au niveau local.
Le président de l’ONSC a indiqué, par ailleurs, que le Forum national de la société civile pour le dialogue et le développement local, prévu en décembre prochain, et qui regroupera plus de 600 participants, sera «l’occasion pour lancer de nouveaux mécanismes au profit de la société civile».
Il a aussi informé que l’Observatoire qu’il préside prévoit l’organisation d’une rencontre nationale, en coordination avec plusieurs universités, autour des modes d’organisation ancestraux de la société civile, tel que Tajemaât (comité des sages) en Kabylie, afin de valoriser cette expérience algérienne.
L’hôte de Tizi-Ouzou n’a pas omis, lors de cette rencontre, de rappeler la solidarité du peuple algérien avec ses frères palestiniens victimes de la barbarie de l’entité sioniste, soulignant qu’une société qui a lutté pour arracher sa liberté ne peut qu’être solidaire avec les peuples qui luttent pour le recouvrement de leur souveraineté.