Après plusieurs semaines de grèves et manifestations à travers les différents établissements du secteur de l’Education notamment le pallier primaire, le ministre Ouadjaout vient pour calmer les esprits.
Au premier des rencontres, il a été question de recevoir trois partenaires à savoir le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Education «Cnapeste», l’Union nationale du personnel de l’éducation (UNPE) affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), ainsi que le Syndicat national des travailleurs de l’Education (SNTE).
Le ministère de tutelle a estimé que ces rencontres interviennent «en continuité de la série de rencontres consultatives entre les deux parties et qui devront englober 23 syndicats, d’autant qu’elles sont consacrées essentiellement au « débat et à l’examen des dispositions et mécanismes de révision du statut particulier et des questions à caractère socio-professionnel des affiliés au secteur».
Cette rencontre intervient également dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné, lors du Conseil des ministres qu’il avait présidé le 2 mai courant, d’ouvrir le dialogue avec les différents partenaires sociaux en vue d’améliorer la situation socio-professionnelle des affiliés au secteur et de réviser le statut de l’enseignant.
Commentant cette réunion bilatérale, le Coordonnateur national du Cnapeste, Salim Oualha a indiqué que la séance a focalisé sur les voies et moyens de révision du statut du secteur, ajoutant qu’ «une proposition a été soumise par le ministère, comprenant les mécanismes à même de revoir le statut particulier».
De son côté, le SG de l’UGTE affiliée à l’UGTA, a affirmé que la rencontre avait permis de passer en revue 25 questions, notamment la loi relative aux personnels du secteur «toutes dimensions confondues», l’unification du classement des enseignants des trois cycles d’enseignement et l’organisation d’un concours de recrutement annuel.
Par ailleurs, le SG du SNTE a plaidé pour la révision de cette loi qui «sert une catégorie aux dépens d’une autre», mais également la prévision d’une prime de 10.000 da pour tous les travailleurs du corps, en attendant la révision des Statuts et du point indiciaire.
A souligner que le ministère avait programmé hier, encore, des rencontres avec des représentants de l’Union nationale des travailleurs de l’Education et de la Formation (UNPEF), l’Union nationale des travailleurs de l’Education (SNTE) et le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement primaire (SNAPEP), selon des sources du ministère.
Noreddine Oumessaoud