EDITO

Parer aux mauvaises surprises

En Algérie et partout ailleurs dans le monde, il y a un vrai répit sur le front sanitaire. La Covid-19 connaît depuis quelques semaines un recul vérifié un peu partout. Les cas de contamination sont en net recul et les hôpitaux respirent mieux avec moins de cas d’hospitalisation et surtout de réanimation.
Pour beaucoup, l’humanité est aux portes d’une nouvelle ère débarrassée de ce virus qui a fait trembler le monde entier pendant plus de deux, et poser même de sérieuses questions existentielles. Car franchement on ne savait plus comment s’en sortir, et même les vaccins qui ont pourtant été de vrais freins à la propagation et surtout à la dangerosité de l’épidémie ont marqué une certaine limite et n’ont pu être des freins définitifs contre le virus.
Mais voila que la solution et l’espoir, aussi paradoxal que cela puisse paraître, est venu du virus lui-même, qui à force de muter a fini par donner naissance au variant Omicron, qui même s’il est d’une grande contagiosité est beaucoup moins létal que tous les variants du coronavirus connus depuis décembre 2019. Ainsi ce dernier variant a ouvert la porte de tous les espoirs et plusieurs sociétés sont déjà dans l’après pandémie, procédant à la levée de quasi toutes les restrictions imposées jusque là à des milliards d’être humais à travers la planète.
C’est en tous les cas l’impression générale qui se dégage à ce jour. Mais en vérité, les craintes sont toujours là, et les spécialistes attendent surtout l’après Omicron et le prochain variant qui apparaîtra. Certains, peut être un peu trop alarmistes, prédisent déjà l’apparition d’un variant encore plus contagieux et surtout plus létal. Un scénario catastrophe qui n’est pas si farfelu que cela, car avec ce virus on n’est à l’abri de rien, surtout que malgré ces deux années et toutes les recherches effectuées par les plus grands scientifiques et virologues, le virus cachent encore plusieurs inconnues qui n’ont pu être percées à ce jour.
Et ceci nous amène à l’essentiel. A la nécessité de se faire vacciner et de continuer les campagnes de vaccination à grande échelle. Et c’est là où l’Algérie connaît un grand déficit, avec à peine 30% de la population vaccinée à ce jour. Et avec cette trompeuse accalmie, il y a un sérieux risque de voir les choses traîner encore davantage, alors que c’est bien maintenant le meilleur et urgent moment d’inverser cette courbe pour être à l’abri, quelles que soient les mauvaise surprise que nous réserve l’avenir.
Par Abdelmadjid Blidi

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