EDITO

Les « Valeurs » se perdent

Entre Bakhmout en Ukraine et Ghaza en Palestine, l’Occident orchestre une nouvelle séquence de ce qui serait convenu de décrire comme la troisième guerre mondiale. En attendant d’allumer le brasier de Taïwan, les pays de «l’arc démocratique» ne parviennent visiblement pas à construire un narratif convaincant. Les Africains et une bonne partie des Asiatiques constatent le double langage, le double standard et le cynisme criard de la part d’une minorité de nations qui, grâce à ces trois facteurs qui font sa spécificité historique et civilisationnelle. Le génocide, l’esclavage et la colonisation, ont masqué des siècles durant, sa vraie nature.

Lors de la première et la deuxième guerre mondiale qu’ils ont déclaré eux-mêmes, Africains et Asiatiques ont servi de chair à canon. En lançant leur troisième guerre juste après le démantèlement de l’URSS, ils ont usé du même procédé. Ukrainiens et Palestiniens et, dans un troisième temps, les Taïwanais seront leurs « Africains » du moment. Mais cette stratégie ne passera pas. L’humanité n’est pas dupe et le discours servi à l’humanité par ces Occidentaux pour lui vendre sa démocratie frelatée se retournera contre eux. La puissance militaire et le veto au Conseil de sécurité de l’Onu demeurent leurs seules armes. Le soft power dont ils ont fait usage durant près de 70 ans n’existe quasiment plus.

Les horreurs que leur agent au Moyen-Orient commet à Ghaza, ainsi que les dérives de leur autre agent, en Europe de l’est, dévoile les plans diaboliques d’un Occident en voie de décadence et apeuré de perdre son contrôle sur la planète et ses richesses. Les nouveaux pôles de puissance et l’émergence d’une autre réalité politique où le concept de démocratie prend plus de noblesse que celui vendu par l’Occident à l’humanité, affaiblit le diktat occidental sur la civilisation humaine et conduit les nations du monde entier à revoir leur plan dans le contexte de troisième guerre mondiale qui ne dit pas son nom. Nous ne sommes pas dans une guerre classique. Les dirigeants du monde en sont conscients et ont les yeux rivés sur les deux petits pays du Proche-Orient et d’Europe de l’est. Deux régions de la planète qui concentrent, à leur corps défendant, toutes les convoitises des plus grands acteurs politiques de la planète. Cette « spécificité » crée des situations d’injustice en Palestine que rien ne peut justifier, sauf peut être les intérêts étroits du sionisme international. Et c’est là le nœud gordien.

Ce qui conforte cette thèse plus que vraisemblable, ce sont les réactions « incendiaires » des Etats Unis et de leurs alliés  contre la Russie et la résistance palestinienne. Les Occidentaux en sont arrivés à évoluer en terrain découvert, au risque de se voir désavouer. Ile savent qu’il ne leur reste que le veto et les armes. Ils en usent et tant pis pour les « valeurs ».

Par Nabil.G

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