La lutte doit se poursuivre et «afin de barrer le chemin à tous ceux qui cherchent à pêcher en eaux troubles, il incombe aux partis politiques et aux associations de la société civile, en cette conjoncture précise, de jouer pleinement leur rôle, d’assumer leurs responsabilités et de s’empresser à combler le vide en matière d’encadrement de la société», préconise la revue El Djeich.
Placer l’intérêt au dessus de toute autre considération est la condition sine qua non pour faire échec aux tentatives de déstabilisation dont ont recours certaines officines diplomatiques. C’est là le sens profond du dernier éditorial de la revue El Djeich à deux semaines du 2e anniversaire du mouvement populaire du 22 février. A cet égard, l’éditorialiste appelle les Algériens à «placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de tout, à un moment où, et ce n’est plus un secret pour personne, notre pays est ciblé par des parties étrangères qui n’ont pas apprécié cette démarche patriotique et souveraine.» Les Algériens ont pris la résolution souveraine d’emprunter une voie qui déplait à certains «dans un monde caractérisé, ces derniers temps, par des mutations, des défis et des menaces visant le cœur même de l’Etat national». La vigilance devant être de rigueur, la principale mission de l’ANP pour faire échouer le plan des ennemi est contribuer résolument à l’édification d’une Algérie nouvelle, aux côtés de ses fils fidèles, telle que voulue par les martyrs.
Cette volonté a transparue lors des marches populaires de 2019 où l’ANP a «adopté une position de principe immuable, en se tenant aux côtés du peuple, en s’alignant sur ses choix et sur tout ce qui pourrait répondre à ses revendications». Des revendications dont les plus importantes ont été concrétisées sur le terrain, «tandis que d’autres sont sur le point de l’être progressivement, à l’exemple des élections législatives, comme l’a annoncé le Président de la République à plusieurs occasions».
Et malgré les menaces persistance, l’éditorial d’El Djeich annonce que le pays est à l’abri des attaques insidieuses grâce au «haut degré de conscience de son peuple et la volonté de sa direction politique qui n’a d’autre souci que l’intérêt de la nation, sa sécurité et sa prospérité».
Une conviction d’ailleurs largement partagée au sein de la société et qui conforte l’idée selon laquelle «la nouvelle Algérie, qui dérange cette partie, rejette toute tutelle de quelque partie que ce soit, toute injonction ou intervention étrangères, car l’Algérie, qui a payé un lourd tribut pour le recouvrement de sa souveraineté, n’acceptera jamais toute atteinte à ce principe immuable du peuple algérien dans son ensemble», insiste l’auteur de l’éditoriale.
Il reste que la lutte doit se poursuivre et «afin de barrer le chemin à tous ceux qui cherchent à pêcher en eaux troubles, il incombe aux partis politiques et aux associations de la société civile, en cette conjoncture précise, de jouer pleinement leur rôle, d’assumer leurs responsabilités et de s’empresser à combler le vide en matière d’encadrement de la société», préconise la revue El Djeich.
L’objectif de cette démarche nécessaire pour bétonner le pays contre les forces du chaos consiste à «créer une culture de militantisme authentique qui profiterait au pays et à son peuple et pousserait ses différentes catégories à participer à la vie politique et, par là même, à contribuer efficacement à l’édification de la nouvelle Algérie à laquelle chacun aspire», ajoute l’éditorial.
Concernant l’édification d’une Algérie nouvelle, la revue a rappelé que «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a mené de front trois batailles». La première concerne «la lutte contre le sous-développement où il a mis en valeur les zones d’ombre ainsi que l’amélioration du niveau de vie des citoyens», la deuxième c’est cette «approche efficiente qu’il a initiée contre le Covid-19 dont la bataille est gagnée par rapport à d’autres pays mieux équipés», et la troisième c’est «la tenue du référendum sur la Constitution et l’organisation des élections législatives et locales». L’Editorial insiste sur le fait «tous ces acquis ont été concrétisés n’en déplaise aux détracteurs».
De même, le Président de la République, «veille à l’édification d’une armée puissante, moderne, développée et redoutée, en adéquation avec le processus d’édification de la nouvelle Algérie. Une armée qui puise sa force, sa solidité et son approche de ses aïeux dont elle est fière de leurs faits inégalés et qui constituent une arme contre les instigateurs et les opportunistes et une lanterne qui illumine son chemin vers un avenir radieux et prometteur», poursuit l’édito qui note, en conclusion, que «la nouvelle Algérie est une réalité concrète, traçant son chemin avec sagesse et fermeté, s’inspirant de sa glorieuse histoire, son Président élu, son valeureux peuple et son armée héroïque».
Anissa Mesdouf