Ces examens sont pris très au sérieux par les plus hautes autorités du pays. Pour preuve il sera procédé procéder au niveau de chaque Cour de justice à l’installation d’une cellule de veille, à l’effet de prendre les mesures nécessaires à la prévention et à la lutte contre la fraude et les fuites des sujets d’examens.
Le premier grand examen de fin de cycle aura lieu à partir d’aujourd’hui. Le Brevet d’enseignement moyen (BEM), c’est de lui qu’il s’agit concernera près de 740.000 candidats. Il faut savoir que pour cette année quelque 2.800 centres d’examen sont dédiés à cet examen qui durera trois jours durant et portera sur 9 matières. Cela sans oublier la langue amazighe pour les élèves concernés. La caractéristique de cette session 2022 tient à la reconduction du protocole, déjà en vigueur lors des deux précédentes sessions. La fin des contaminations par la Covid-19 ne semble pas avoir convaincu les autorités à l’abandon des gestes barrières et autres gel hydroalcoolique.
Cela pour les aspects organisationnels. Concernant les examens à proprement parler, ils concerneront «les leçons dispensées en présentiel au niveau des établissements éducatifs», a indiqué récemment le ministre de l’Education nationale, non sans appeler les élèves concernés par le BEM à se détourner des fausses nouvelles diffusées sur les réseaux sociaux. Il a en outre souligné que le ministère «veille à l’application rigoureuse de la loi contre les diffuseurs de faux sujets à travers les réseaux sociaux», estimant que ce phénomène nocif «est susceptible de perturber les candidats, voire les épuiser sur le plan psychophysique». M. Belabed a affirmé qu’il «veillera personnellement» sur le déroulement de ces deux examens ( BEM et BAC), dès la réception et la sécurisation des sujets au niveau des centres d’examen, mettant en avant les nouvelles mesures prises par l’Etat pour la lutte contre la fraude et «l’intensification des efforts pour préserver la crédibilité des examens».
Ces examens sont pris très au sérieux par les plus hautes autorités du pays. Pour preuve , le ministère de la Justice a adressé, jeudi dernier, une note de service aux procureurs généraux près les cours de justice afin de procéder à l’installation d’une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque cour, à l’effet de prendre les mesures nécessaires à la prévention et à la lutte contre la fraude et les fuites des sujets d’examens, notamment à travers le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC)».
De son côté, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mis en place un plan spécial incluant une série de mesures pour assurer le bon déroulement des épreuves, a indiqué hier un communiqué de ce corps de sécurité. «Les équipes présentes sur le terrain assureront la fluidité du trafic routier à travers les principaux axes et routes menant aux établissements éducatifs et aux centres d’examen», rapporte la même source. A ce titre, la DGSN appelle les conducteurs à «éviter l’arrêt et le stationnement anarchique devant les centres d’examen pour ne pas obstruer le trafic routier».
Dans les zones rurales, la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial. Le Commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial, à travers l’ensemble du territoire national, pour sécuriser les périmètres des établissements scolaires où se dérouleront, à partir de ce lundi les épreuves de l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), a indiqué dimanche un communiqué du corps constitué.
La Protection civile est également mobilisée pour la réussite du BEM. «Dans le cadre de sécurisation des examens de fin de l’année scolaire 2021/2022, (fin de cycle BEM et BAC), la direction générale de la Protection civile a mis en place un dispositif de prévention et opérationnel afin d’assurer la sécurité des centres d’examen», lit-on dans un communiqué de la Direction général de Protection civile.
Cet important rendez-vous est également celui de 4520 détenus qui passeront le BEM. Ils seront répartis sur 47 établissements pénitentiaires, a indiqué, hier, un communiqué du ministère de la Justice. Le coup d’envoi officiel de l’examen sera donné par le Directeur général (DG) de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Said Zerb, à 8h00 depuis l’établissement de rééducation et de réadaptation de Béjaïa, dans le cadre de la convention signée par le ministère de la Justice, représenté par la DG de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, et le ministère de l’Education nationale.
Anissa Mesdouf
