Oran Aujourd'hui

Projets prioritaires sur le budget de l’année 2023

Bonne nouvelle: de nouvelles infrastructures scolaires au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana connaissent un taux d’avancement des travaux appréciable.
Il s’agit de deux écoles primaires au niveau de la cité HPC11 et d’un CEM au niveau des 2000 logements AADL.
Au total, le secteur de l’éducation de la wilaya d’Oran sera renforcé pour la prochaine rentrée scolaire par dix-huit (18) nouveaux établissements éducatifs dont 10 écoles primaires, 7 CEM et un lycée.
Des établissements répartis dans des localités et communes périphériques, notamment au pôle urbain Ahmed Zabana, Gdyel, Hassi Bounif, et Tafraoui.
On se souvient qu’en début d’année , le wali d’Oran, M. Said Sayoud a affirmé que la wilaya a demandé l’inscription de plusieurs projets prioritaires sur le budget de l’année 2023 en cours et qu’un rapport circonstancié a été adressé au ministre des finances pour dégager les crédits et concrétiser la réalisation de ces nouvelles infrastructures scolaires.
En d’autres termes, si le premier responsable local n’avait pas pris cette initiative, de grandes zones d’habitat à Oran seraient encore à la prochaine rentrée dépourvues de structures scolaires.
L’exemple du nouveau pôle urbain Ahmed Zabana proche de la commune de Misserghine reste le plus édifiant en matière de gestion de la carte scolaire en fonction de la croissance urbaine et démographique.
On sait à quel point les nouveaux habitants de cette grande cité ont souffert et souffrent encore du manque d’infrastructures sociales d’accompagnement dans tous les domaines.
Certains lycéens étaient contraints d’avaler des kilomètres pour se rendre à un établissement déjà saturé situé au chef-lieu de la commune voisine.
Le déficit de transport urbain avait aggravé la situation dans ce nouveau pôle urbain enclavé et marginalisé qui ne disposait à un certain moment même pas d’une pharmacie ni de dispensaire.
Alors, s’interrogent les mauvaises langues locales, pourquoi les responsables des secteurs concernés n’ont pas, dans les délais, «bouger le petit doigt» pour éviter ce genre de situation déplorable contraire aux discours et aux promesses .
«gérer c’est prévoir» disent souvent les experts en développement social et urbain.
Alors pourquoi doiton à chaque fois attendre l’achèvement et la livraison d’un projet d’habitat avant de se rendre compte de la nécessité de construire une deuxième école, un lycée, un bureau de poste ou un commissariat de police.
A la cité des 1245 logements de l’USTO, il existe à ce jour, et depuis plus de trente ans, un appartement en rez-de -chaussée dans un immeuble de la cité transformé en bureau de poste qui peine à accueillir les centaines de retraités, anciens et nouveaux qui habitent la cité.
Par ailleurs, la bureaucratie et la centralisation étouffante des procédures d’inscription et de financement des projets pénalisent encore la dynamique du développement local dans tous les secteurs d’activités.
Et dire qu’avant le lancement des travaux au nouveau «pôle d’habitat» baptisé Ahmed Zabana, les décideurs locaux de l’époque parlaient de projet de «nouvelle ville intelligente», inscrite dans un présumé plan de modernisation de la Capitale de l’ouest.
Par S.Benali

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