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Récif artificiel de Bousfer : un projet pour l’élevage de crustacés à Oran

Le récif artificiel en cours de réalisation dans la baie de Bousfer (Oran) sur une superficie de 500 mètres carrés, abritera un projet d’élevage de crustacés, dans le cadre d’un partenariat avec les Japonais, a-t-on appris auprès des initiateurs de ce projet.

Il s’agit d’un projet initié dans le cadre de partenariat entre le Ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Association écologique marine «Barbarous», a indiqué le SG de la même association, Amine Chakouri.
Le récif, en cours de réalisation dans la baie de Bousfer, a atteint un taux d’avancement de 80%, a précisé la même source, ajoutant que les études pour l’élevage des crustacés, comme la langouste et la cigale, mais aussi d’autres espèces sédentaires, comme le poulpe, la sèche et le mérou, sont en cours d’étude.
«Le projet du grand récif artificiel de Bousfer a obtenu les autorisations nécessaires pour sa construction sur une superficie de 10 hectares et les 500 m² en cours de réalisation concernent la première partie du projet», a noté M. Chakouri.
Il s’agit d’un récif répondant aux normes internationales, avec une étude ayant impliqué des chercheurs dans les universités d’Oran1, Oran2 et de l’USTO, a-t-il encore ajouté, notant que le projet d’élevage des crustacés impliquent également ses chercheurs.
Concernant le rôle des partenaires japonais dans ce projet, il a rappelé qu’ils sont considérés comme leaders dans l’immersion des récifs artificiels et leur savoir-faire est indéniable en la matière.
«Les japonais sont en mesure de nous apporter un encadrement et un savoir- faire, notamment en matière d’élevage des crustacés et des poissons au niveau des récifs», a-t-il souligné.
L’association Barbarous figure parmi les premières associations à tenter l’expérience des récifs artificiels en Algérie, avec un projet pilote réalisé en 2015 au niveau de la baie de Bousfer.
Les résultats de ce projet-pilote sont, selon Amine Chakouri, très satisfaisants, car ils ont permis la régénération des espèces animales et végétales autour de la structure, passant de 4 à 44 espèces recensées, ajoutant que cette expérience a prouvé le rôle que peuvent jouer les récifs dans la lutte contre la pêche sauvage et la régénération des écosystèmes marin.

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