Oran Aujourd'hui

Résultats et performances des actions engagées…

Depuis quelque temps, la bonne gestion des crédits de l’Etat, le fonctionnement rationnel des services publics et la prise en charge rigoureuse des attentes de la population sont au cœur des discours des autorités locales et de tous les responsables de secteur en visite à Oran. Très récemment, le wali d’Oran n’a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement et sa colère face à certaines dérives constatées dans la gestion des affaires municipales. Allant jusqu’à annoncer des poursuites judiciaires à l’encontre de certains anciens gestionnaires municipaux qui, selon lui, seraient à l’origine de l’anarchie et du chaos vécu dernièrement par la ville d’Oran en matière d’hygiène, d’entretien et de maintenance du cadre urbain. On sait, depuis très longtemps, que l’état des lieux actuel des APC, en termes de ressources humaines et financières, de compétences, d’organisation, et de mode de fonctionnement, ne permet toujours pas d’assumer convenablement toutes les fonctions classiques mais combien importantes pour la collectivité, telles que le ramassage des déchets ménagers, l’éclairage public, l’entretien des chaussées et des écoles, le transport urbain, ou encore l’environnement, l’animation culturelle et la gestion des infrastructures du patrimoine communal. On sait que toutes les anciennes régies et entreprises communales chargées du transport urbain, des espaces verts, de l’éclairage public, et même d’un bureau d’études en architecture, bien connus jadis sous les noms de la RMTUO, l’ECOVERT, le BEVOR, n’ont pas survécu au vieux règne de l’anarchie et de la prédation organisée durant les années de plomb… A défaut de ressusciter nos APC défaillantes, les pouvoirs publics ont tablé sur des EPIC de wilaya censées prendre en charge toutes ces préoccupations. Mais c’était sans compter sur les chevauchements d’attribution, la fuite des responsabilités, le laxisme ambiant et surtout la course incessante au gain et au profit illicite dénoncé dernièrement par le premier responsable local. Oran, soulignent les mauvaises langues avisées, semble toujours incapable d’exorciser le mal de la stérilité qui la ronge depuis longtemps. Car trop de dossiers, petits ou grands, ne cessent de s’entasser sur le bureau des responsables locaux de passage qui ne peuvent pas suivre dans la durée toutes les urgences et les instances, ni évaluer de manière crédible et objective les résultats et les performances des actions engagées…
Par S.Benali

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