Thème d’une journée de sensibilisation : la sclérose en plaque et ses troubles urinaires
La sclérose en plaque (SEP) et les troubles urinaires qui lui sont associés ont été au centre d’une journée d’information et de sensibilisation organisée mercredi à Oran.
Organisée par le service de Médecine physique et de Réadaptation fonctionnelle du Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran et l’Association Amel des patients atteints de sclérose en Plaque, cette journée vise à mettre en lumière cette pathologie, ainsi que les troubles urinaires qui lui sont associés, principalement de la vessie, leur diagnostic et leur prise en charge, a précisé à l’APS le professeur Khaled Layadi, chef du service cité.
«L’objectif est d’expliquer aux patients ces troubles, leurs mécanismes et les risques s’ils ne sont pas pris en charge, afin d’améliorer leur prise en charge et leur qualité de vie», a-t-il indiqué, faisant savoir que la journée vise aussi à «sensibiliser les patients et leurs proches, expliquer le fonctionnement normal de la vessie et des reins, et présenter les outils et options de prise en charge disponibles dans notre service». Il a expliqué, à ce titre, que la prise en charge de ces troubles repose sur des évaluations cliniques et des examens complémentaires. Cela peut inclure une échographie, un ECBU (examen des urines), et des évaluations urodynamiques (utilisation de cystomanomètre et débitmètre) pour mesurer la pression intravésicale et évaluer le risque de complications.
Le même spécialiste a indiqué qu’un appareil récemment acquis par le service permet de mesurer la pression dans la vessie et d’évaluer précisément le risque de complications. Sur la base de ces résultats, les décisions thérapeutiques peuvent prévoir une prise en charge par auto-sondage intermittent, autogéré lorsque le patient est capable, ou hétérosondage lorsque l’assistance d’un proche est nécessaire. Il a plaidé, à ce titre, pour une implication plus significative des patients dans leur prise en charge et prévenir les infections urinaires par l’auto-rééducation, ajoutant que des conseils pratiques sont délivrés par des spécialistes pour aider les patients à maintenir une fonction urinaire aussi stable que possible.
Lors de cette journée, plusieurs interventions ont été présentées, dont «les troubles urinaires et la SEP» et «l’impact psychologique de la SEP», entre autres.


