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Pour fuite de sujets du baccalauréat sur les réseaux sociaux:
Trois personnes arrêtées à Chlef

Trois personnes ont été arrêtées par la section de recherches de la Gendarmerie nationale de Chlef pour leur présumée implication dans une affaire de fuite des sujets et réponses des examens du baccalauréat session juin 2022, via les réseaux sociaux, a-t-on appris, mardi, auprès de ce corps sécuritaire.

Selon un communiqué diffusé par la cellule de communication du groupement territorial de la Gendarmerie nationale à Chlef, la section de recherches de ce corps sécuritaire, a arrêté, dans le cadre de la sécurisation de l’examen du baccalauréat et de la lutte contre les tentatives de fuites des sujets, trois personnes soupçonnés d’avoir diffusé les sujets et solutions des examens via les réseaux sociaux. Il s’agit, selon la même source, d’un étudiant (21 ans) administrateur d’un groupe et activant sous un pseudonyme sur un site des réseaux sociaux. Le mis en cause a diffusé, via son groupe, au 2eme jour des épreuves, le sujet des mathématiques, filière littérature et philosophie, avec certaines solutions aux problèmes posées, a-t-on fait savoir. Le deuxième mis en cause, interpellé dans le cadre de cette affaire, est un jeune administrateur d’un autre groupe portant l’appellation «Sciences de la nature et de la vie, Baccalauréat 2022», ouverts sur un réseau social, rapporte le document. La troisième personne arrêtée est un élève en 3eme année secondaire (18 ans), qui a diffusé le sujet de l’examen d’anglais, filière sciences expérimentales, sur le groupe «BAC 2022 sciences expérimentales », dont il est membre, en utilisant un compte ouvert avec un pseudonyme, et ce au moment du déroulement de l’examen dans cette matière, a-t-on précisé. Les investigations menées par la brigade ont démontré que l’élève en question a diffusé le sujet, 15 minutes après avoir reçu sa feuille d’examen, en profitant de sa sortie aux toilettes. Il regagna ensuite la classe en laissant son téléphone à la salle d’eau, sachant que la puce du téléphone portable est enregistrée au nom de sa mère. Les trois mis en cause ont été déférés devant les autorités judiciaires compétentes, a conclu le même communiqué.

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