Un camp de concentration, l’autre  projet criminel des sionistes pour les Palestiniens

Le projet n’a rien à envier aux tristes méthodes nazies lors de la seconde guerre mondiale. Les sionistes semblent, dans ce qu’ils entreprennent, s’inspirer de ces mêmes méthodes dont ils ont été pourtant victimes par le régime d’Hitler. Ainsi le gouvernement extrémiste de Netanyahou a mis sur la table une proposition inadmissible de son ministre de la défense qui prévoit l’établissement, en cas de trêve, de ce qu’il a présenté comme une «ville humanitaire», et qui est en fait un camp de concentration dans une zone fermée dans le sud de l’enclave palestinienne à Rafah, et qui dans un premier temps verra le regroupement , de 600.000 déplacés, et en dernière étape l’ensemble de la population civile palestinienne, qui une fois admise, ne serait pas autorisée à quitter la zone de cette grande prison à ciel ouvert.
Autrement dit, ce projet consiste à regrouper plus de deux millions de personnes dans un espace réduit, qui n’est rien d’autre qu’un camp de concentration. L’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a été la première organisation à refuser ce plan et à attirer l’attention sur sa dangerosité et à employer le mot de «camp de concentration». A l’intérieur même d’Israël, ce plan est jugé comme un crime et des voix se sont élevées pour s’opposer à ce plan, dont le dernier a été l’ancien premier ministre, Ehud Olmert, qui a indiqué dimanche dernier que si les Palestiniens «étaient déplacés dans la nouvelle “ville humanitaire”, alors vous pouvez dire que cela fait partie d’un nettoyage ethnique». «Lorsqu’ils construisent un camp où ils prévoient de “nettoyer” plus de la moitié de la bande de Ghaza, il est inévitable de comprendre que cette stratégie n’a pas pour but de sauver les Palestiniens. Il s’agit de les déporter, de les pousser et de les jeter».
Encore une fois, nous sommes face à un crime contre l’humanité et un nettoyage ethnique avérés, puisqu’il s’agit d’un déplacement forcé de populations civiles. Et encore une fois nous sommes en face de pratiques d’un gouvernement extrémiste qui se sait protégé par les puissances occidentales , dont les Etats-Unis en premier, et qui jouit d’une impunité totale qui l’a encouragé, depuis prés de deux ans, à massacrer des milliers d’innocents et à les affamer, les privant de nourriture, d’eau et de soins médicaux. Un génocide qui est mené méthodiquement par un Etat terroriste pour faire exterminer tout un peuple.
Par Abdelmadjid Blidi