EDITO

Un crime qui ne saurait rester impuni

La situation à Ghaza est de plus en plus insoutenable. L’entité sioniste a semé la mort et la désolation sur tout ce territoire en s’acharnant , sans aucune interruption, contre d’innocents civils sans aucun moyen de défense, qui n’ont aucun autre choix que de mourir ou de s’exiler. La logique meurtrière des sionistes en a décidé ainsi, face à un silence de plus en plus inadmissible d’une communauté internationale lâche et complice, et très peu soucieuse de la vie de ces milliers de Palestiniens fauchés quotidiennement par la folie génocidaire de Tsahal.

Au 46e jour de cette sinistre opération d’extermination en bonne et due forme, ce sont plus de 13000 Palestiniens qui ont perdu la vie sous les milliers de tonnes de bombes larguées par l’aviation sioniste. Et dans ce terrible décompte, la majorité sont des enfants et des femmes. Ainsi ils sont 5.350 enfants et 3.250 femmes à être tombés en martyrs devant cette folie bestiale des sbires du criminel Netanyahou. Et si le nombre des blessés a dépassé la barre des 30.000, ce sont au moins 1,7 millions de personnes qui ont été déplacées dans la bande de Ghaza, selon l’OCHA, qui a aussi  alerté sur le fait que la surpopulation dans les centres d’accueil entraîne la propagation de maladies, notamment d’infections respiratoires aiguës et de diarrhées, ce qui soulève des préoccupations environnementales et sanitaires.

Un tableau apocalyptique, alors que les leaders occidentaux continuent de soutenir ce qu’ils qualifient “ du droit d’Israël à se défendre”, un droit qui est en réalité “un droit de tuer”. Un positionnement qui interroge sur les intentions réelles de ces politiques qui ont perdu totalement le peu de crédit qui leur restait.

L’acharnement des sionistes à cibler les hôpitaux et les écoles de Ghaza renseigne sur les intentions de cet État voyou qui, dans sa vengeance aveugle, veut faire le plus de mal possible à un peuple qui continue tout seul à faire face à l’un des plus horribles crimes contre l’humanité que le monde a connu. Toutes les limites et toutes les lignes rouges ont été dépassées dans ce crime de masse qui ne peut se terminer dans l’impunité dont a toujours bénéficié l’entité sioniste. Une telle issue ne saurait avoir lieu et ne pourrait être acceptée. Les instances judiciaires internationales à l’instar de la CPI et du TPI se doivent de juger Netanyahou et tous ceux qui l’ont soutenu, qui doivent répondre de ce crime horrible dont les enfants ont été les premières victimes.

Par Abdelmadjid Blidi

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