EDITO

Un massacre prémédité et planifié dès le début

L’entité n’a pas tardé à répondre à la Cour Internationale de Justice qui lui avait ordonné de mettre fin à ses attaques contre les Palestiniens. Quelques heures après cette injonction, l’armée sioniste a ciblé un camp qui abritait des déplacés palestiniens. Un vrai massacre qui a décimé des familles entières. On parle pour le moment de cinquante morts, mais le bilan risque d’être bien plus lourd dans les jours à venir.

Les missiles lancés par l’armée d’occupation ont causé un drame humain insoutenable, puisque la plupart des tentes ont pris feu et plusieurs personnes sont mortes carbonisées. L’horreur était à son comble dans ce décor apocalyptique qui a transformé tout le camp en un four crématoire.

C’est ça donc le vrai visage de ce que les Occidentaux nous présentent comme la seule démocratie dans la région, et qui n’est en fait qu’un État voyou bien décidé à exterminer toute une population pour le seul fait qu’elle est palestinienne. Les sionistes font délibérément, et à chaque fois, dans la surenchère des massacres et des crimes, et c’est là une autre réponse qu’ils envoient à la légalité et à la justice internationale, trois jours seulement après que la CIJ leur ait expressément appelé à cesser leurs attaque à Ghaza.

Ils répondent de la manière la plus inhumaine et la plus bestiale qui soit en tuant femmes et enfants de la pire manière qui soit. Une mort atroce dans un brasier de flammes qui a ravi sauvagement des vies innocentes qui viennent s’ajouter à ces plus de 35.000 morts assassinés par un criminel de guerre et sa bande de terroristes dans un cabinet de guerre géré comme une entreprise mafieuse qui ne recule devant rien pour assouvir sa vengeance et exterminer tout un peuple.

Ce génocide qui a commencé depuis plus de sept mois, le 7 octobre 2023, est mené de manière systématique et continue. Les sionistes qui avaient cru tromper l’opinion internationale avaient, on s’en rappelle, demandé aux civils de quitter Ghaza City, première ville à connaître un déluge de bombes ayant fait des milliers de morts, et de se diriger vers le sud. Mais la traque ne s’est jamais arrêtée puisque ce fut par la suite le tour du centre à Khan Younès, et enfin la dernière ville du sud, à savoir Rafah, où la mort et la désolation sont partout et quotidiens.

Les Palestiniens tués dans le camp à la sortie de Rafah ont été déplacés par l’armée sioniste qui les a rassurés qu’ils ne risquaient rien à cet endroit. Mais ce n’était là qu’un autre mensonge d’une bande de criminels sans foi ni loi, qui a planifié dès le début un massacre collectif de tous les habitants de Ghaza.

Par Abdelmadjid Blidi

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