EDITO

Un silence coupable

Cela fait presque un an que le peuple palestinien est soumis à un génocide perpétré par une armée sioniste immorale et bestiale qui ne recule devant rien pour mener son abject opération contre une population désarmée et livrée à elle même. Depuis près d’un an nous assistons à un drame horrible. Un drame humain jamais vécu par aucun peuple en ce troisième millénaire.

Chaque jour qui passe apporte son lot de morts et d’horreurs où ne sont épargnés ni enfants ni femmes. Rien que c’est trois derniers jours ont vu un acharnement sans aucune limite de l’armée d’occupation sur des camps de réfugiés, pourtant déclarés zones humanitaires, qui ont fait une centaine de morts. Et la version du cabinet de guerre du criminel Netanyahou est toujours là même , prétextant viser des éléments de la résistance palestinienne, alors que tout indique, sans aucune once de doute, que l’objectif est clairement de s’en prendre aux civils. Il est clair que ce sont tous les habitants de Ghaza qui sont la cible de cette barbarie.

Et le plus inadmissible dans ce drame qui se poursuit depuis le 7 octobre, c’est de voir les puissances occidentales continuer à apporter leur soutien au gouvernement extrémiste de Netanyahou, se contentant dans le meilleur des cas de murmurer un timide appel à la retenue. Une hypocrisie qui ne saurait être acceptée puisque ces mêmes puissances n’ont jamais arrêté leur soutien financier et militaire aux criminels sionistes.

Leur participation au drame qui se déroule à Ghaza et leur silence est pour beaucoup dans ce qui se passe. Une attitude, qui encore une fois, a été dénoncée par l’Algérie à travers son Représentant permanent auprès de l’Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Rachid Bladehane, qui déclaré lors de la 57e session du Conseil des droits de l’homme que « L’Algérie condamne les crimes de génocide commis contre le peuple palestinien dans un silence international honteux malgré la pertinence de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ), qui a reconnu que l’occupation israélienne commet des crimes d’apartheid », appelant aussi “la communauté internationale à agir pour un cessez-le-feu, à prendre des mesures coercitives contre l’occupation israélienne et à mettre fin à son impunité et à l’occupation des territoires palestiniens et des autres territoires arabes, et à garantir le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat indépendant et pleinement souverain avec El-Qods pour capitale ».

Par Abdelmadjid Blidi

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