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Une célébration douloureuse et bien amère

Ce samedi 1er juin, le monde a célébré la journée internationale de l’ enfance. Une célébration bien amère quand on voit l’enfer que vivent les enfants palestiniens dans toute la bande de Ghaza face à la barbarie sans nom de l’entité sioniste.
Les chiffres des morts palestiniens donnés par plusieurs organismes et organisations sont tout simplement terrifiants. Ainsi sur les plus de 36 000 palestiniens tués par la machine de guerre sioniste, plus de 14 000 sont des enfants. Et si plus de 81 400 personnes ont été blessées, 12 300 d’entre elles sont des enfants. L’ Unicef estime que, les chiffres réels sont bien plus effarants, puisque des milliers d’autres enfants sont portés disparus et seraient probablement sous les décombres, et d’ajouter cette terrible estimation qui indique qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Par ailleurs, les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes.
C’est là l’une des plus terribles tragédies que des enfants d’un pays ont connu dans leur courte vie. Un cauchemar qui dure depuis plus de sept mois. Des enfants qui s’ils ne meurent pas sous les balles et les obus des criminels sionistes, meurent de faim et des maladies qui se propagent dans les camps de déplacés où l’assistance médicale est pratiquement absente à cause de la destruction de toutes les infrastructures hospitalières dans la bande de Ghaza par les barbares des temps modernes.
Des enfants qui sont aussi obligés d’errer de ville en ville, parcourant des centaines de kilomètres pour fuir à chaque fois la folie meurtrière de l’armée de l’occupant. Des enfants qui pour la plupart ont perdu un frère, une sœur, un père ou une mère. Et qui se savent en sursis de vie, eux qui ont vu la mort frapper tant de fois dans leur entourage immédiat et qui ont pleuré de nombreuses fois de peur et de rage face à cette injustice et cette horreur qui leur est imposée depuis plusieurs mois sans aucun jour de répit.
C’est en moyenne 66 enfants qui sont tués par l’ armée sioniste depuis le 7 octobre. Une sauvagerie sans nom et sans limite, exécutée par ce que qualifie l’Occident de “ la seule démocratie dans la région”, alors qu’en réalité c’est le régime le plus pourri et le plus segresioniste de toute la planète.
Bien triste célébration de cette journée internationale de l’enfance, qui si elle doit avoir un seul mérite en cette année 2024, ce sera celui d’attirer l’attention sur le drame et la tragédie que vivent les enfants palestiniens, et de mettre tous les gouvernements qui soutiennent l’entité sioniste, qu’ils soient occidentaux ou malheureusement aussi arabes, devant leur responsabilité et face à leur conscience, s’ ils en ont encore une.
Par Abdelmadjid Blidi

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