EDITO

L’autre visage de l’Algérie

En ces temps troubles où la géopolitique impose sa terrible logique à toute l’humanité, jusqu’au gardien d’immeuble dans n’importe quelle ville de la planète, les Etats s’érigent comme les principaux défenseurs des citoyens du monde. Face au développement spectaculaire de la situation entre le bloc occidental et la Russie, chaque être humain attend de son État des initiatives allant dans le sens de le protéger contre les effets dévastateurs de la guerre qui se mène à des milliers de kilomètres de chez-lui.
En Algérie comme ailleurs on se demande ce qu’il adviendra du pouvoir d’achat avec les flambées des prix de nombreux produits fabriqués aux quatre coins du monde. Déjà soutenus par une batterie de décisions salutaires, dont le résultat est le maintien du pouvoir d’achat de larges couches de la population, les Algériens sont, de ce côté, on ne peut plus tranquillisés, même si l’inflation est tout de même au rendez-vous.
Il reste que malgré cette protection effective et efficace, il est des voix discordantes qui aiment développer une argumentation rocambolesque et sortir des exemples aux quatre coins du monde pour aboutir au fait que l’économie nationale n’était ni robuste ni bien gérée. Pourtant cette même protection n’existe même pas dans nombre de pays dans le monde. Ces mauvaises langues, visiblement heureux d’être dans la position de ceux qui critiquent, dissertent sur le «bonheur» en le faisant passer pour un indice de développement humain primordial, bien plus important que les réserves de change, la santé, l’éducation et autres.
Il n’est pas besoin de relever les contradictions d’un discours partial qui met un soin particulier à omettre les aspects positifs de la démarche économique algérienne. La raison tient au fait que l’on n’est pas là dans une logique de débat, mais bien d’acharnement stupide contre l’exécutif.
La réalité est qu’en Algérie il se construit des millions de logements, l’indice des prix demeure raisonnable sur les produits de large consommation, comme l’eau, l’électricité et le gaz. La quasi totalité des enfants sont vaccinés et vont à l’école. Les universités accueillent plus de 1,5 millions d’étudiants. C’est tout cela et d’autres aspects qui placent l’Algérie dans le gotha des pays qui avancent, et font dire au Plan des nations unies pour le développement (PNUD) que l’Indice de développement humain de l’Algérie est le premier d’Afrique. Plus que cela, l’Onu considère la progression de l’Algérie dans ce domaine comme rapide. Et même si nous n’arrivons pas encore à le vendre, ce beau visage de l’Algérie, existe bel et bien…
Par Nabil.G

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