Éventail de désagréments sur les routes accédant à Aïn El Turck:
Une considérable affluence dans le tourment du désordre
Le considérable rush du week- end, boosté par la canicule, qui a coïncidé avec la fête religieuse Moharrem, vers les plages de la contrée d’Aïn El Turck, a été lamentablement confronté aux mêmes désagréments et autres contraintes, qu’ont rencontré les usagers au cours de la précédente saison estivale.
En effet, selon le constat, en dépit de la réalisation de nouveaux ouvrages, comme à titre d’exemple celui de l’évitement de Mers El Kébir, qui permet d’accéder à la sombre route, au sens concret du terme, de la corniche supérieure et vice versa à la RN2 à partir du lieudit Aïn Khadija., des embouteillages monstres ont caractérisé l’essentiel de l’ambiance sur les axes routiers en question.
Cet état de fait est relevé notamment sur la route longeant la pêcherie d’Oran où la circulation routière bute sur un véritable goulot dès les premières heures de la matinée, qui prend naissance à hauteur de l’ex-siège de la société nationale des tabacs, Snta. En effet, hormis une touche d’embellissement du paysage, la réalisation d’un petit rond point giratoire au niveau de la pêcherie, ne semble vraisemblablement pas avoir apporté une solution en termes de fluidité de la circulation dans les deux sens.
Ce petit ouvrage semble en toute vraisemblance être à l’origine d’un grand désordre dans la circulation routière, s’identifiant à travers un embouteillage interminable dans les deux sens. Cet affligeant est majoré avec un lot quotidien inédit d’accidents, dont certains ont été malheureusement tragiques, qui se sont produits depuis le début de la saison estivale. Le non-respect du code de la route, plus particulièrement l’excès de vitesse, est directement lié à cette morbide recrudescence.
Dans ce contexte, il importe de signaler aussi que, dans le chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck, principal point de chute des vacanciers, c’est la deuxième année consécutive que de nombreux feux tricolores sont à l’arrêt ou défaillants et ce, sans pour autant susciter une quelconque réaction chez les responsables concernés, à même de solutionner cette incartade. Ce pernicieux, qui engendre un éventail de désagréments au niveau des intersections notamment, expose aussi les automobilistes à des accidents.
« C’est aberrant ! Déjà que ce n’est pas évident avec ces chauffards, qui font fi du code de la route, en plus des exhibitions dangereuses des motards, et maintenant avec ces feux tricolores à l’arrêt, c’est la grande débandade », se sont insurgé avec une pointe de dépit des usagers du réseau routier de la municipalité d’Aïn El Turck, abordés par notre journal à ce propos.
Selon le même constat, c’est au niveau des feux tricolores défaillants, installés à hauteur du carrefour, à proximité du tribunal d’Aïn El Turck, que prévaut une certaine anarchie dans la circulation automobile. Plusieurs tamponnages entre des voitures ont été recensés à hauteur de ce carrefour, passage obligatoire pour se rendre aux différentes zones, essaimées à travers cette municipalité.
Des altercations entre automobilistes en colère et des piétons, se produisent régulièrement depuis la défaillance de ces feux tricolores. Le même déplorable constat est relevé au niveau des feux à hauteur du carrefour situé juste en face de l’Unité de la protection civile, de la localité de Bouisseville et ceux mitoyens au boulodrome de Trouville.
La même situation de déliquescence en termes d’anarchie dans la circulation routière, qui met en péril la vie des piétons, est relevée en ces lieux également. «Nous dénonçons vivement ce laisser-aller, qui expose surtout nos enfants à un danger imminent », ont fait remarquer des riverains outrés.
Toujours est-il que les usagers en particulier, et la population de ladite municipalité interpellent les pouvoirs publics pour remédier à cette regrettable défaillance, qui n’a que trop perdurer.
Un danger pour les automobilistes non avertis particulièrement, dont le nombre a grandement augmenté en cette chaude période de vacances, sur le réseau routier de la contrée d’Aïn El Turck.
Rachid Boutlélis