EDITO

Une économie de plus en plus résiliente

Fini le temps des slogans, l’économie algérienne a bien connu ces dernières années une nette évolution, touchant plusieurs secteurs. On pourrait citer ici, le secteur des mines et carrières, qui a connu un un rebond de production durant le deuxième trimestre de 2025, atteignant un taux de 1,2% contre une baisse de 3,7% observée au trimestre précédent. Il en est de même pour les matériaux de construction qui enregistrent une hausse de 16,7%» au cours de la même période, Les industries chimiques, ont elles aussi affiché une variation positive de 2,5%. Il en est ainsi dans plusieurs autres secteurs où la tendance haussière est une réalité palpable et vérifiable sur le terrain. Et globalement, selon l’ONS, le secteur industriel a enregistré une hausse de 6,3% en ce deuxième trimestre de l’année en cours.
Les chiffres confirmant ce renouveau économique sont corroborés par les institutions financières internationales où le FMI comme la Banque mondiale indiquent dans leurs différents rapports que les indicateurs inhérents à l’économie algérienne sont au vert. Ainsi la Banque mondial prévoit une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 3,8% en 2025, soit 0,6 point de plus que ses esti­mations d’avril dernier, et de 3,7% pour l’exercice de 2026, soit une hausse de 0,5 point par rapport aux précé­dentes projections. D’après la Banque mondiale, cette révision à la hausse reflète une accélération de l’activité économique observée au cours du premier trimestre 2025, marquée par une progression de 4,5% en glissement annuel, selon le rapport. A cela , il faut ajouter, entre autres, les performances toujours en hausse de l’industrie pharmaceutique où l’Algérie compte 233 établissements pharmaceutiques de production, dont 138 spécialisés dans la fabrication de médicament, couvrant 82% des besoins nationaux, tandis que 103 nouveaux projets d’investissement sont à l’étude, dont 72 pour les médicaments et 31 pour les dispositifs médicaux.
Le secteur de l’agriculture n’est pas en reste, et les objectifs fixés par les pouvoirs publics pour atteindre l’autosatisfaction en céréales est en très bonne voie, surtout quand on sait que le secteur s’apprête à basculer dans une ère technologique de pointe qui le rendra encore plus performant.
Ainsi la dépendance de l’économie nationale aux hydrocarbures recule de plus en plus. Même si elle n’a pas atteint des degrés très significatifs, elle semble être sur la bonne voie avec la multiplication des exportations hors hydrocarbures qui s’imposent de plus en plus dans les données économiques de ces dernières années.

Par Abdelmadjid Blidi

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