Une extension à l’étude
Lundi dernier, au cours de sa visite de travail à Oran, le ministre des transports Kamel Beldjoud a évoqué les projets d’extension du tramway d’Oran vers l’aéroport d’es-sénia et vers la zone urbaine de Belgaid.
Des projets annoncés il y a longtemps et qui devaient même être réalisés avant le début des compétitions des fameux JM d’oran prévus initialement en Juin 2021.
Mais depuis, de l’eau a coulé sous le pont des infortunes et des tâtonnements.
Selon le ministre des transports, cité par notre confrère à Ouest Tribune, les futures extensions du tramway d’Oran seraient toujours en cours d’examen par son département ministériel, « que « rien n’a été tranché à ce sujet et qu’une décision sera prise au moment opportun ».
Indiquant que «Plusieurs wilayas demandent des projets similaires», le ministre en charge du dossier a semble-t-il laissé entendre que l’approbation des projets d’extension du tramway d’Oran relève d’un arbitrage central prenant en compte avant tout des considérations budgétaires et financières avant les critères de logique et d’intérêt social dans le fonctionnement du tissu urbain.
Une approche du développement local, estiment les mauvaises langues oranaises, qui ressemble un peu aux vieilles pratiques du centralisme bureaucratique.
On se souvient pourtant, il a quelques années, lors de la mise en service de la première ligne du tramway, à quel point les autorités locales étaient persuadées et ravis d’annoncer aux Oranais que le tramway allait bientôt relier le centre ville au nouvel aéroport et au nouveau stade olympique.
Lors de grands matchs internationaux au stade d’Oran, les modestes supporters dans les grands quartiers populaires comme El Hamri, Médioni, M’dina Jdida, Sidi El Houari et bien d’autres zones urbaines ont du mal à rejoindre le stade olympique par les moyens de transport conventionnels.
L’extension du tramway vers l’Est de la ville est un projet si évident et nécessaire que personne parmi les citoyens oranais n’oserait croire à un éventuel nouveau report ou à un risque d’annulation.
On sait malheureusement combien ce terrain de gestion des projets à Oran reste encore pénalisé par des insuffisances, des inepties et des paradoxes inextricables.
Par S.Benali