Une sauvagerie sans limites

En moins de trois jours, les forces d’occupation sionistes ont mené contre la bande de Ghaza, de manière continue, des bombardements par mer, air et terre d’une insoutenable sauvagerie qui ont fait plus de mille morts, dont la majorité sont des enfants. La trêve a été rompue par les sionistes qui n’ont d’autres objectifs que de tuer un maximum de Palestiniens et de totalement détruire la bande de Ghaza dont la population n’a eu qu’un cours instant de répit.
Avant la reprise des attaques, les sionistes avaient déjà imposé un blocus total sur l’acheminement des aides humanitaires, plongeant les civils dans une privation de nourriture et d’eau qui a vu de facto l’imposition d’une famine insoutenable. Tout a été fait et se fait encore pour prolonger le calvaire d’une population soumise à un génocide inacceptable, qui se passe dans une impunité inadmissible et le silence assourdissant d’une communauté internationale qui préfère voir ailleurs, et comble de l’ironie, met la victime et le bourreau au même degré de responsabilité.
Une lâcheté et un parti pris qui renseignent sur l’injustice du monde dans lequel on vit. Le président américain qui se lamentait depuis quelques jours sur le sort qui pouvait advenir des quelques soldats ukrainiens face à l’armée russe dans la région de Koursk, n’exprime aucune compassion pour les milliers de civils palestiniens qui se font massacrer sans interruption depuis une semaine déjà. Pire encore, dans une première réaction, la Maison Blanche dit soutenir les actions d’Israël. En effet, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt a déclaré, ce jeudi, que “ Donald Trump soutient pleinement Israël et l’armée israélienne et les actions entreprises ces derniers jours à Ghaza”.
La reprise de cette guerre génocidaire menée par l’armée sioniste fait craindre le pire pour une population civile livrée à elle même et qui voit, comme l’a noté le chef de l’Unrwa Philippe Lazzarini “un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines».
L’agression sioniste sur Ghaza risque cette fois d’être encore plus destructrice que les 15 premiers mois depuis le 7 octobre 2923 où plus de 48.000 palestiniens ont été tués. Fort cette fois du soutien aveugle et total de l’ Amérique de Trump, le criminel Netanyahou a les mains libres pour commettre d’autres crimes encore plus abominables que ceux qu’il a perpétrés contre la population civile de Ghaza jusque là.
Par Abdelmadjid Blidi