Une société tournée vers le savoir et le progrès
L’annonce officielle des résultats du baccalauréat session 2025 signe en quelque sorte la fin effective de cette année scolaire. Une longue année scolaire de labeur et de sérieux pour des milliers de jeunes qui savent que leur avenir dépend en grande partie de leurvréussite lors de ces examens de fin d’année,qui leur ouvrent les portes de l’université et tracent les premiers pas de leur future carrière professionnelle.
Ainsi ces derniers jours ont été marqués par des scènes de joie qui ont traversé tout le pays pour des milliers de bacheliers qui ont réussi à décrocher l’importissime cesame du bac. Un engouement pour les études qui confirme, encore une fois s’il en faut, l’importance qu’accorde la société algérienne au savoir et à la connaissance pour une nation bien décidée à aller vers plus de progrès et de modernisation.
Un état de fait encouragé fortement par les pouvoirs publics et confirmé par ces visites aux domiciles des plus brillants parmi les lauréats, effectuées par les walis, qui ont tenu à encourager ces jeunes hommes et jeunes filles qui seront l’élite de la nation dans les prochaines années.
Il faut dire aussi que les hautes autorités du pays accordent un intérêt particulier au secteur de l’éducation qui constitue le quatrième budget des dépenses de l’État. A titre indicatif, le secteur a bénéficié dans la Loi de Finances de cette année 2025 de 12 milliards de dollars. Un indicateur fort de la priorité accordée au secteur. Des centaines d’écoles, de CEM et de lycées ont été construits pour répondre aux besoins toujours croissants, surtout quand on sait que des millions d’Algériens ont bénéficié de nouveaux logements qui sont toujours accompagnés de la nécessaire disponibilité des infrastructures scolaires.
Il faut rappeler aussi que le secteur de l’éducation a connu une profonde réforme qui a permis le recrutement de centaines de nouveaux professeurs, la régularisation de la situation de centaines d’autres et le règlement de plusieurs problèmes qui ont secoué le secteur par le passé. L’engagement de l’État à solutionner et lever toutes les entraves auxquelles faisait face le personnel de l’éducation a permis d’assurer ces derniers temps, des années scolaires sans grèves ni arrêts de travail. Des situations qui avaient grandement pénalisé le secteur par le passé.
Par Abdelmadjid Blidi