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Union africaine : l’Algérie saluée pour ses apports financiers

Ce témoignage traduit la place prépondérante que prend l’Algérie en Afrique. Il convient de souligner, à ce propos, que le message de l’Algérie est parvenu 5 sur 5 au niveau de beaucoup de capitales africaines. Cela s’affirme à travers de nombreuses visites ministérielles de pays africains en Algérie.

Leader africain reconnu et apprécié, l’Algérie a fait l’objet, avant-hier à Sharm Cheikh d’une reconnaissance remarquée de la Banque Africaine de Développement (BAD). L’institution financière de l’Union africaine se joint à l’Assemblée générale de l’UA pour mettre en exergue le soutien apporté par l’Algérie aux pays africains. La dernière action algérienne en date a constitué dans la dotation d’un milliard de dollars de l’Agence algérienne de la coopération internationale au profit de projets de développement en Afrique. Cet apport conséquent vient consolider le rôle de l’Algérie dans ses efforts financiers, notamment à travers des prêts directs à des pays, souvent effacés du reste, en plus de ses contributions à la Banque africaine de développement. Aussi, il était naturel que «les représentants de la Banque ont tenu à féliciter l’Algérie pour toute l’attention apportée aux pays africains afin de soutenir leurs projets de développement, par des actions concrètes, notamment dans le domaine des relations commerciales et d’investissement», rapporte un communiqué du ministère des Finances.
Ce témoignage traduit la place prépondérante que prend l’Algérie en Afrique. Il convient de souligner, à ce propos, que le message de l’Algérie est parvenu 5 sur 5 au niveau de beaucoup de capitales africaines. Cela s’affirme à travers de nombreuses visites ministérielles de pays africains en Algérie. L’objectif de ces déplacements est axé sur un soutien demandé à Alger dans le domaine des énergies, notamment l’électricité. Une série d’accords a été signée avec des Etats de l’est comme de l’ouest de l’Afrique consistant en le développement des réseaux électriques dans le Continent.
La présence du ministre des Finances à l’assemblée de la BAD n’est donc pas passée inaperçue. Des échanges «fructueux» ont eu lieu entre la délégation algérienne et ses homologues africaines, traduisant «une volonté commune d’asseoir des bases solides d’une coopération future reposant sur des intérêts communs en matière de développement économique et social», lit-on dans le même communiqué. L’apport de l’Algérie dans ces Assemblées, aura été de proposer un nouveau cadre de coopération. Le Groupe de la Banque a été encouragé à approfondir sa collaboration pour mobiliser davantage de financement public et privé pour le climat en faveur des investissements verts et à mener des efforts pour combler le déficit annuel de financement climatique du continent.
A l’issue du Dialogue des Gouverneurs, qui a mis au centre de ses discussions et échanges trois principaux défis auxquels fait face le continent africain, comprenant la pauvreté énergétique, l’adaptation climatique et la sécurité alimentaire, la Banque a été exhortée à renforcer ses efforts pour s’acquitter de son mandat en matière de développement, en augmentant ses financements à travers des approches novatrices, vertes et équitables, à même d’assurer une croissance inclusive, compatible avec les objectifs climatiques.
Au cours de ces assises, les Gouverneurs des pays membres du Groupe de la BAD, constitués des ministres des Finances, de la Planification et de l’Economie et Gouverneurs des Banques Centrales, ont examiné les questions statutaires inscrites à l’ordre du jour et approuvé les rapports financiers présentés par la Direction de la Banque, avant de la féliciter pour la solidité et la prudence de sa gestion financière et des risques qui lui ont permis de préserver sa notation triple A, pour les progrès accomplis dans le domaine de la conduite des réformes institutionnelles pour une meilleure gouvernance et pour les résultats probants obtenus au titre des différentes initiatives régionales, notamment dans le secteur de l’eau, des infrastructures, de l’énergie, en matière de sécurité alimentaire et sanitaire et d’encouragement des échanges interafricains par la biais de la ZLECAF (Zone de libre échange continentale africaine).
Nadera Belkacemi

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