Oran

Week-end ensoleillé et hausse sensible de la température : affluence hors saison sur les plages d’Aïn El Turck

L’entame de la deuxième semaine du mois de novembre, ce weekend, qui a été caractérisé par un temps ensoleillé et une sensible hausse de la température, a poussé de nombreuses familles d’Oran et de ses localités limitrophes à converger vers les plages de la contrée d’Aïn El Turck pour déstresser, un tant soit peu, et respirer des bouffées d’air iodé au bord de la mer.

«Notre sortie d’oxygénation est motivée par le fait de tenter d’oublier l’espace d’une journée les subites envolées des prix des pois chiches, des lentilles, des haricots blancs, des oeufs entre autres ainsi que les récurrentes coupures d’Aep et fuir momentanément également la pollution, qui altère l’air de la ville. Cette balade nous permet dans la foulée de nous éloigner éphémèrement de la putride atmosphère prévalant dans la cité dortoir, notre lieu de résidence dans la banlieue ouest d’Oran », a fait remarquer en substance un quadragénaire, qui s’était installé avec sa famille sur la plage «La Bretonne», située dans la commune d’Aïn El Turck.
Le même son de cloche s’est fait entendre chez un groupe restreint de familles, qui ont préféré bivouaqué un peu plus loin sur une plage tapissée en grande partie de récifs, en contrebas de l’ancienne ferme «Murat», peu fréquentée et privilégiée par les férus de la pêche à la ligne.
La plupart de ce rush hors saison a fait escale sur les autres plages de cette contrée, qui ont quelque peu retrouvé leur originalité, après avoir été débarrassées de toutes sortes d’activités estivales illicites, sordides et grandement encombrantes.
Toujours est-il que cette ruée hors saison vers le littoral d’Aïn El Turck, a été à l’origine d’embouteillages monstres sur les réseaux routiers de cette partie de la wilaya d’Oran où les motards, vivement décriés par les automobilistes, se sont donnés à coeur joie à travers leurs manoeuvres et leurs exhibitions dangereuses, qui n’épatent finalement personne à part euxmêmes.
Cette affluence a été aussi une aubaine, qui a été exploitée à outrance par les établissements de restauration et les cafétérias, notamment ceux installés le long du boulevard de l’ANP, principale artère du chef- lieu de la daïra d’Aïn El Turck.
Cette affluence n’a commencé à s’estomper qu’après le crépuscule pour disparaître complètement un court intervalle de temps après.
Rachid Boutlélis

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