EDITO

«Ya jabal ma yhazak rihe»

Selon le rapport mondial sur les drogues 2022 publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Maroc est le principal pays d’origine et de départ de la résine de cannabis, ce qui fait du pays du roi Mohamed VI, « l’émir des croyants », comme affublé pompeusement par la propagande du Makhzen, le premier producteur et exportateur mondial de cette drogue.

L’Algérie est le premier pays qui souffre des agissements de ce narco-Etat qui a fait de la drogue une autre guerre contre son voisin de l’est. Ainsi des tonnes de kif sont saisies chaque semaine par les services de sécurité algériens qui font face à des réseaux de trafiquants bien décidés à toucher de larges pans de la jeunesse algérienne, qui doit être protégée contre ces ennemis qui ne désespèrent pas de frapper la stabilité et le développement du pays, dont justement cette jeunesse doit être le plus solide des socles.

L’Algérie face à ces attaques systématiques ne se limite pas à la seule mobilisation, par ailleurs exemplaire et qui force l’admiration, des forces de sécurité, mais mène aussi en parallèle d’importantes actions de sensibilisation et de prévention où toutes les forces vives de la nation entre institutions, associations et société civile sont engagées.

Les imams, les psychologues, les psychiatres, les enseignants sont au front dans « le cadre de la lutte contre ces substances mortelles à travers lesquelles plusieurs parties tentent de déstabiliser l’Algérie en ciblant la société », comme l’avait souligné le ministre des Affaires religieuses. Des prêches, des cours, des actions de désintoxication sont menées à travers tout le territoire national pour mettre à l’abri notre jeunesse.

Il ne faut pas croire que ce trafic de drogue à grande échelle, n’est que le fait de voyous et de barons à la recherche d’argent facile, mais c’est là une machination orchestrée par tout un système huilée et méthodique mené par un État voyou qui veut nuire à l’Algérie et porter atteinte à sa sécurité nationale par tous les moyens.

Car le Makhzen à côté de cette guerre de la drogue, mène aussi d’autres guerres de cybercriminalité, d’intox et d’autres procédés innommables contre notre pays. Mais le peuple algérien uni et patriotique saura faire face à ces parasites, lui qui est sorti vainqueur de tous les combats qu’il a eu à mener depuis la glorieuse guerre de libération nationale en passant par les sombres années du terrorisme, et qui est engagé aujourd’hui dans la grande bataille de l’édification d’une économie forte qui est en train de prendre forme concrètement sur le terrain. Et comme disait le regretté leader palestinien, Yasser Arafat,  » ya djabel ma hazak rihe ».

Par Abdelmadjid Blidi

 

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