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Séminaire sur la stabilité en Afrique:
Le plaidoyer de Ramtane Lamamra

Ce 9ème Séminaire de trois jours, est marqué par une participation de haut niveau, notamment au niveau ministériel, des Etats membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, des membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’Algérie est et demeurera une force agissante pour la paix et la stabilité en Afrique, a affirmé, hier à partir d’Oran, le ministres des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette déclaration tient lieu d’assurance que l’Algérie adresse à ses partenaires africains, quant à la fidélité de l’engagement constant et inébranlable du Président Tebboune, pour les causes de l’Afrique. «L’Algérie ne ménagera aucun effort pour défendre et promouvoir les principes de notre Organisation dans l’accomplissement du mandat continental que l’Union africaine lui a confié en entérinant sa candidature» en sa qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que «face aux grands bouleversements, nous devons défendre les valeurs encore plus fortes d’unité et de solidarité pour renforcer notre autonomie collective». Une posture que défend l’Algérie qui n’a de cesse d’encourager les pays africains à rechercher «des partenariats respectueux des droits souverains de l’Afrique dans tous les domaines de la vie internationale», relève M.Lamamra qui a fait part de sa satisfaction des progrès réalisés jusqu’à présent en matière d’opérationnalisation des projets phares de l’agenda 2063. Le ministre a insisté à ce propos qu’«une voix africaine unifiée au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU fait également partie intégrante du projet de +l’Afrique que nous voulons+». Il a également insisté sur ‘importance de capitaliser sur cette dynamique. A ce propos, «l’Algérie ambitionne d’apporter sa contribution à cette entreprise continentale à travers sa candidature à un siège non permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies durant la période 2024-2025», a encore affirmé le ministre des Affaires étrangères. Il dira, pour bien se faire comprendre de ses compères africains que «le premier et principal objectif est de nous joindre à nos frères africains pour consolider le bloc africain au sein de la plus importante plateforme internationale pour la paix et la sécurité».
Cela, sans omettre d’annoncer la ferme conviction de l’Algérie que «l’Afrique, qui revendique depuis longtemps une réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU pour mettre fin à l’injustice historique qui lui est infligée depuis près de huit décennies maintenant, a le droit de plaider instamment sa cause». Celle-ci traduit la détermination du continent noir de pouruivre sa plaidoirie en faveur d’un «multilatéralisme inclusif et équilibré pour relever les défis mondiaux de manière effective et efficiente», a poursuivi le ministre.
Affichant sa propre conviction que l’Afrique «a depuis longtemps inscrit le respect du droit international et le non-alignement comme des composantes essentielles de son action diplomatique», M.Lamamara note que le continent a aussi «la volonté, la capacité ainsi que la sagesse tant nécessaire pour apporter une contribution positive à l’amélioration, des relations internationales».
A signaler que ce 9ème Séminaire de trois jours qui se déroule à Oran , est marqué par une participation de haut niveau, notamment au niveau ministériel, des Etats membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, des membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que des experts et des représentants de haut niveau des instances africaines et des Nations unies.
Cette rencontre vise à renforcer la coopération et la coordination entre le Conseil de paix et de sécurité africain et les membres africains du Conseil de Sécurité des Nations Unies dans l’accomplissement de leurs tâches, notamment en ce qui concerne la défense des positions et intérêts communs de l’Afrique lors du processus décisionnel au Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les questions de paix et de sécurité liées au continent.
Cette édition examinera également la question de faire taire les armes en Afrique par le désarmement et le contrôle de la prolifération des armes légères et de petit calibre illégales, ainsi que la lutte contre le fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent, en plus des questions liées à l’imposition et à l’application de sanctions.
Nadera Belkacemi

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