Evênement

Pretoria devant la CIJ : l’apartheid en Palestine doit cesser

Pretoria a indiqué mardi, devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye, que les pratiques de l’entité sioniste dans les territoires palestiniens occupés «sont une forme encore plus extrême» de l’apartheid qu’a connu l’Afrique du Sud avant 1994, appelant à la fin immédiate de cette politique discriminatoire inhumaine envers le peuple palestinien.

«En tant que Sud-Africains, nous sentons, voyons, entendons et ressentons au plus profond de nous-mêmes les politiques et pratiques discriminatoires inhumaines du régime (sioniste) comme une forme encore plus extrême de l’apartheid institutionnalisé dans mon pays», a déclaré Vusimuzi Madonsela, ambassadeur d’Afrique du Sud aux Pays-Bas, au deuxième jour des audiences de la CIJ, sur les conséquences juridiques de l’occupation sioniste des territoires palestiniens depuis 1967.

L’apartheid pratiqué par l’entité sioniste «doit cesser», a-t-il ajouté, soulignant que l’Afrique du Sud a une «obligation particulière» de dénoncer l’apartheid partout où il se produit et de veiller à ce qu’on «y mette un terme immédiat».
Les audiences publiques de la CIJ auxquelles une cinquantaine de pays prennent part dont l’Algérie, interviennent suite à l’adoption, en décembre 2022 par l’Assemblée générale des Nations unies, de la résolution 247/77, qui demande un avis consultatif de la Cour sur les violations sionistes des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris à El-Qods.

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