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Thèmes et approches de campagne

La campagne électorale pour les élections présidentielles du 7 septembre est déjà entrée dans son quatrième jour de la première semaine. Une campagne soutenue où les candidats en lice, ou leurs représentants, multiplient les sorties sur le terrain aux quatre coins du pays.

Entre meetings populaires et rencontres de proximité avec les citoyens, le thème qui revient le plus en cette première semaine reste celui en relation avec la jeunesse et les perspectives qu’offrent les uns et les autres à cette importante catégorie de la société algérienne. Entre promesses et programmes clairs, les jeunes restent au centre des intérêts de cette campagne. Gagner la bataille de la jeunesse, qui constitue la majorité de la population, serait un acquis fort pour la course finale vers le palais d’El Mouradia.

L’ autre thème qui semble avoir la faveur des candidats est bien sûr celui du pouvoir d’achat. Entre les 40.000 dinars proposés comme salaire minimum (Snmg) et la volonté de dynamiser le monde de l’emploi et la réduction du taux de chômage, les propositions fusent autour de ce volet très important. Il est d’autant plus important que cette campagne se déroule à la veille de la rentrée sociale, avec notamment, la rentrée scolaire et ce qu’elle pèse sur le budget des familles algériennes. Un thème qui captive grandement les citoyens qui font beaucoup plus attention aux propositions des uns et des autres sur ce sujet précis, surtout en cette période, comme signalé plus haut. L’économie, la sécurité, l’unité sont aussi des sujets abordés en ce début de campagne.

Mais dire que la campagne électorale bat son plein, c’est  aller un peu trop vite en besogne. Le citoyen commence certes à s’intéresser aux déplacements et déclarations des candidats, mais n’ est pas encore entièrement accroché à la chose. Et c’est justement là, l’autre volet qui accompagne les sorties des prétendants à la magistrature suprême du pays. Tous ont conscience que beaucoup de joue autour du taux de participation à ces joutes électorales. Et quel que soient les différences entre le programme, l’appel à une participation massive le 7 septembre semble être le dénominateur commun entre les trois candidats. Chacun pourrait avoir ses raisons pour celà, mais personne ne veut d’une défection des électeurs. Le taux de participation est primordial pour le vainqueur, mais aussi pour les autres, car cela, et dans tous les cas, leur apportera une assise et un poids politique qui les serviront grandement dans les prochaines joutes électorales, notamment celles des locales et surtout des législatives.

Par Abdelmadjid Blidi

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