EDITO

Une réalité incontournable

Le made in Algeria est en train de creuser son chemin sur les marchés internationaux. Certains produits algériens font déjà de l’ombre à de grandes marques internationales connues pour leur grande force de frappe et leurs faramineux budgets en communication et en publicité. Ces premiers frémissements de l’économie nationale, car il faut reconnaître que nous en sommes qu’au début, augurent les meilleures perspectives au plan local et mondial.
La métamorphose, que l’on croyait impossible de notre économie, est bel et bien en train de s’opérer au grand dam des ennemis de l’Algérie qui n’ont pas encore, paraît-il, saisi la détermination d’un peuple capable de renverser les montagnes et de s’imposer, quand les conditions sont réunies au plus haut.
Et il se trouve que ces conditions tant attendues et espérées sont aujourd’hui une réalité palpable sur le terrain, grâce à l’engagement et aux décisions salutaires prises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a engagé des réformes en profondeur dans ce domaine. Des réformes comme n’en avait jamais connu le pays auparavant, et qui ont bouleversé du tout au tout la donne économique dans notre pays.
Les chiffres sont là pour démontrer cette nouvelle dynamique qui s’est installée ces derniers temps. Ainsi le nombre des entreprises de production et de services, donnés par le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation,Tayeb Zitouni, lors de l’inauguration de la 32e édition de la Foire de la production algérienne par le chef de l’État, inscrites au registre de commerce a dépassé 1,65 million à la fin novembre 2024, marquant une hausse significative par rapport aux 1,43 million d’entreprises enregistrées en 2020. Ainsi, on remarque un bond significatif de plus de 200.000 entreprises en quatre ans seulement. Des chiffres qui renseignent sur l’impact des facilitations de création d’entreprises, ce qui est une richesse inestimable pour le pays et dans la résorption du chômage et dans la diversité économique. Les secteurs, a poursuivi le ministre Zitouni, les plus prometteurs incluent l’industrie des intrants de production, comme les emballages plastiques et papier, les pièces détachées automobiles et la transformation du bois. Une diversification qui vise, a expliqué Tayeb Zitouni, à augmenter la valeur ajoutée à travers un meilleur taux d’intégration, afin d’atteindre l’autosuffisance dans plusieurs domaines, notamment les industries alimentaires, pharmaceutiques, électriques et manufacturières.
Nous sommes, ainsi, face à un changement radical par rapport aux années précédentes, ce qui prouve, s’il en faut, que le grand objectif du pays de ne pas dépendre uniquement des rentrées des hydrocarbures n’est plus un slogan creux, mais une réalité qui est en train de prendre forme effectivement sur le terrain.
Par Abdelmadjid Blidi

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