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Plus de 850 000 candidats concernés : le baccalauréat débute aujourd’hui

Le ministère a insisté sur l’importance d’arriver dans les salles d’examen au moins une demi-heure avant le début des épreuves, tant le matin que l’après-midi.

L’épreuve reine du système éducatif nationale, celle qui ouvre aux lycéens les portes de l’université, débute aujourd’hui. Premier constat : la température élevée. En effet, les examens coïncident cette année avec une vague de grosses chaleurs sur tout le territoire du pays. Mais ce n’est certainement pas ce détail qui inquiétera les candidats dont le nombre dépasse les 850 000. Tout ce beau monde se lancera dans les épreuves du baccalauréat, session 2025, à travers 3000 centres d’examen étendus sur l’ensemble du territoire national. Les examens auront lieu du 15 au 19 juin, supervisés par plus de 240 000 encadreurs, garantissant un suivi rigoureux des épreuves. Ces chiffres pour aussi impressionnants qu’ils soient donnent un aperçu de l’immensité de la machine du baccalauréat algérien. Cela sans compter les policiers et les hommes de la protection civile mobilisé pour l’événement. A ce propos, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed-Seghir Saadaoui, qui a récemment présidé une conférence d’orientation sur la gestion de l’examen, a affirmé que toutes les institutions de l’État unissent leurs efforts pour assurer que les candidats passent les épreuves du Bac dans les meilleures conditions possibles. Il n’est pas besoin de parler des parents d’élèves qui, eux aussi, vivent intensément ces cinq jours d’examens.
Cela au plan de l’environnement et de l’ambiance qu’on devine particulière, chaque année. Pour le reste, il faut savoir que les candidats pourront choisir parmi deux sujets, issus du programme annuel dispensé durant l’année scolaire, dans chacune des sept filières : lettres et philosophie, langues étrangères, sciences expérimentales, mathématiques, technique-mathématiques, gestion et économie, ainsi que les arts. Il y a lieu de souligner également que cette session est marquée par une augmentation significative du nombre de candidats libres, comme l’a souligné le ministère de l’Éducation nationale.
Pour garantir le bon déroulement de cet examen crucial, des mesures organisationnelles ont été mises en place. M. Saadaoui a souligné l’importance de doter les centres d’examen de tous les équipements nécessaires et d’instaurer un climat de transparence et de discipline. Pour faciliter les démarches des candidats, l’Office national des examens et concours (ONEC) a annoncé que les sites pour télécharger les convocations resteront accessibles jusqu’à la fin des épreuves. Les candidats sont également encouragés à repérer à l’avance leur centre d’examen pour éviter tout retard, et à se munir de leur convocation ainsi que de leur carte nationale d’identité, à présenter à l’entrée des centres durant toute la période des examens.
Le ministère a insisté sur l’importance d’arriver dans les salles d’examen au moins une demi-heure avant le début des épreuves, tant le matin que l’après-midi. Par ailleurs, il a été conseillé aux candidats de ne pas interagir avec des faux sujets diffusés sur les réseaux sociaux, mais plutôt de se concentrer sur leur révision et leur préparation. Pour garantir la transparence du processus, il est rappelé aux candidats l’interdiction absolue d’utiliser ou d’introduire tout moyen de communication dans les centres d’examen, avec des sanctions prévues pour ceux qui se présenteraient sous une fausse identité. En matière de sécurité, environ 22 000 agents de la Protection civile et 24 000 agents de l’ordre seront déployés dans les différents centres afin d’assurer le bon déroulement des épreuves.
Pour mémoire, le taux de réussite au baccalauréat pour l’année précédente, 2024, était de 58,28 %. Les enjeux sont donc considérables pour les candidats de cette session 2025, qui aspire à obtenir leur diplôme dans un contexte serein et sécurisé.

Yahia Bourit

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