
Justice : le ministre Boudjemaa met en avant les avancées majeures de la transition numérique
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, a affirmé hier à Blida que le secteur de la justice a enregistré des avancées concrètes et significatives dans son processus de transition numérique.
Selon le ministre, qui s’exprimait à l’occasion d’une journée d’étude consacrée à « la transformation numérique dans le secteur de la justice et son rôle dans l’amélioration du travail judiciaire », organisée en présence du premier président de la Cour suprême, Tahar Mamouni, ces progrès constituent « un point de départ décisif » vers une justice moderne, fondée sur les valeurs de transparence, d’efficacité et de probité. Le ministre Boudjemaa a souligné que la numérisation figure désormais parmi les priorités stratégiques du département, concrétisée par la mise en place d’un réseau informatique interne, d’un centre de données principal et d’un autre de secours garantissant la continuité des services numériques en cas de besoin. Il a également évoqué les multiples projets en cours visant à développer les services électroniques, moderniser l’infrastructure numérique et adapter les systèmes aux évolutions technologiques, en droite ligne avec les engagements du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en matière de transformation numérique globale. Parmi les acquis les plus importants, le ministre a cité la généralisation des dispositifs de paiement électronique dans 95 % des juridictions, ainsi que la création d’un système d’échange électronique de données entre l’Autorité supérieure de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption et les instances judiciaires. Il a insisté sur la volonté du secteur d’améliorer les services destinés aux citoyens, de renforcer la transparence et d’élargir les prestations numériques à distance.
Le premier président de la Cour suprême, Tahar Mamouni, a salué pour sa part les progrès considérables accomplis dans la transition du modèle judiciaire traditionnel basé sur le papier vers un système numérique intégré, notamment à travers la digitalisation des dossiers judiciaires et la diversification des services électroniques. Organisé par le Conseil supérieur de la magistrature en partenariat avec le ministère de la Justice, cet événement a constitué un espace d’échange et de réflexion entre magistrats et experts afin d’analyser l’état des lieux de la transformation numérique dans le secteur judiciaire et d’envisager les perspectives de son développement au service d’une justice plus efficace et garante des droits et libertés constitutionnels.
Noreddine Oumessaoud



