Oran

Bir El Djir : un projet de réhabilitation de la voirie urbaine bientôt lancé

L’APC de Bir El Djir s’apprête à lancer les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine dans la cité CNL qui abrite 592 logements. Ce projet rentre dans le cadre du développement local qui intègre la notion de la promotion de la démocratie participative.

Cette assemblée communale a également lancé il y a trois ans un projet de réalisation d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales dans la cité 592 logements CNL à Bir El Djir. Mais ce projet traîne. L’APC de Bir El Djir a alors été contrainte de résilier le contrat conclu avec l’entreprise privée qui devait réaliser ce projet, mais qui n’a pas encore entamé les travaux. L’APC a conclu une convention en 2020, avec cette entreprise pour réaliser ce projet pour un délai de réalisation de quatre mois.
Un ordre de service a été émis en 2021, mais depuis les travaux n’ont pas commencé. Deux mises en demeure ont été signifiées par l’APC respectivement en novembre 2021, puis en février 2022, exhortant l’entreprise à entamer les travaux. En dépit de ces mises en demeure, et constatant que le chantier n’a pas été lancé, le président de l’APC de Bir El Djir a procédé à la résiliation de la convention avec cette entreprise.
Par ailleurs, l’APC de Bir El Djir a mobilisé récemment un budget pour financer un projet de rénovation du réseau d’assainissement de la rue Aïssat Idir, à Haï Bendaoud.
Les habitants ont réclamé la rénovation du réseau d’assainissement de cette zone urbaine. Non loin de cette rue Aïssat Idir, tout près du palais d’Or, un chantier de rénovation du réseau d’assainissement de l’avenue Mohamed Yagoubi menant vers Canastel est en cours. Ce chemin de wilaya CW 75, était inondé par un égout à ciel ouvert. Les odeurs nauséabondes rendent l’air irrespirable. Le problème des eaux usées a duré pendant des années.
Ce chemin, agrémenté de coquettes maisons, était transformé en un égout pestilentiel, à ciel ouvert.
Des eaux puantes dégageant des odeurs irrespirables se déversaient sur l’asphalte. Ce chemin jouxtant le jardin méditerranéen, constitue une jolie promenade. Mais la carte postale était ternie. L’avenue parsemée de verdure charriait des trombes d’eaux usées.
Sur le chemin, odeurs nauséabondes, cloaques verdâtres et images désolantes faisaient partie du décor. Par endroits, impossible de passer sans patauger dans les eaux d’égout. Les incidences sur les eaux réceptrices des rejets d’eaux usées domestiques sont nombreuses. Les eaux usées présentent un risque sanitaire direct de par la présence d’organismes pathogènes, à l’image des bactéries (choléra, salmonella, shigella), des virus (par exemple le virus de l’hépatite, l’entérovirus et le poliovirus) et des parasites.
Imad. T

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page