EDITO

Ces officines de la haine

Les officines hostiles à l’Algérie et à sa diplomatie n’en ratent pas une pour tenter de donner de l’Algérie l’image d’un pays hors circuit et totalement déconnecté des réalités régionales et internationales. Alimentée par des reportages audiovisuels ou des articles publiés par de soi-disant grands médias internationaux, une thèse ridicule dépeint le pays comme au bord de l’implosion. On invente des tensions dans un pays qui a connu une alternance au plus haut sommet de l’Etat, initié par tout un peuple, dans un climat pacifique et hautement patriotique. Le hirak a, en effet, donné la démonstration historique d’un niveau d’éveil très rare en ces temps de tensions perceptibles même dans les pays les plus avancés dans la pratique politique. Il est objectivement impossible, pour un peuple, de perdre tout ce capital de conscience politique en l’espace de quelques années pour une banale raison d’indisponibilité passagère de quelques produits sur le marché national. La thèse de ces milieux intéressés par l’effondrement de l’Algérie ne tient pas face à une analyse sereine de la situation qui prévaut dans le pays.
Ainsi après avoir patiemment attendu l’explosion de l’Algérie avant et pendant le hirak, ces cercles ont inventé un nouveau narratif qui décrit le peuple comme fatigué par une situation d’appauvrissement et poussé dans ses derniers retranchements. L’image est tellement fausse qu’elle ne passe pas, ni en Algérie ni ailleurs, dans les opinions publiques étrangères.
Le développement de la situation politique dans la région et dans le monde ne leur a pas donné raison. Il a été clairement établi que l’Algérie n’achète pas du tout son peuple, que sa position géostratégique lui confère un poids certain, lequel est justement bien exploité par sa diplomatie pour maintenir une stabilité, actuellement enviée par plus d’une société de la région.
La preuve de cette présence effective sur la scène internationale s’explique tout à fait naturellement par les nombreuses personnalités de haut rang que reçoit régulièrement l’Algérie. Les détracteurs de l’Algérie feignent d’oublier que les plus hauts responsables tunisiens et libyens ont d’abord rendu visite à Alger avant d’aller faire le tour du monde pour vendre un accord proposé et validé à Alger, dont les thèses sur tous les dossiers de la région, sont appuyés dans les plus grandes capitales de la planète.
Mais, apparemment infatigables, ces mêmes officines continuent à distiller leur « venin » médiatico-diplomatique et assurer à qui veut les entendre et surtout dans les réseaux sociaux algériens que l’Algérie n’a plus aucune influence sur aucun sujet de l’heure au niveau régionale. L’objectif de tels propos récurrents consiste à amener l’opinion publique nationale à douter du principe de non-ingérence qui fonde la stratégie de la diplomatie de leur pays. Que cette opinion publique sache que ces apprentis sorciers voudraient que l’Algérie soit un simple satellite aux ordres de telle ou telle autre puissance. Alors vigilance !
Par Nabil.G

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