Evênement

Changer les logiciels et actionner d’autres leviers

L’Algérie est en train de revoir tout son logiciel économique, son mode de gestion et sa stratégie de développement. Désormais la quête de cette tant rêvée rupture d’avec la dépendance aux hydrocarbures, ne relève plus des slogans creux, mais d’une volonté réelle d’engager les mécanismes de rupture avec les anciens modes et concrétiser cet objectif de rupture qui a tenu en otage le pays depuis son indépendance.
En finir avec l’économie de rente suppose une refonte totale des mentalités et de tout le système économique national et une projection nouvelle vers d’autres mécanismes économiques créateurs de richesse.. Une nouvelle orientation renouvelée par le président de la République lors de son une allocution à l’ouverture des travaux des Assises nationales sur l’économie de la connaissance, où il avait déclaré que «Changer de modèle de développement passe inéluctablement par une vision prospective et des mesures et des mécanismes concrets et pragmatiques à court et moyen termes, en mettant à profit la forte volonté de l’Etat et la disponibilité de l’ensemble des acteurs à s’inscrire dans cette dynamique pour opérer une transformation sociétale globale».
Les hydrocarbures qui ont été une bénédiction pour le pays pendant de très longues années ont fini par se mouvoir en malédiction, reléguant au second plan la vraie valeur de tout développement qu’est le travail. Le changement du modèle économique devient aujourd’hui une nécessité impérieuse, seule capable de permettre au pays de retrouver une assise économique solide et de tracer des perspectives basées uniquement sur le génie algérien et non plus sur les fluctuations du prix du pétrole qui paralyse tout programme sérieux et crédible pour l’économie algérienne.
Le progrès technologique, de la numérisation et l’innovation, sont les nouveaux leviers qu’il s’agit d’actionner pour voir plus clair et se doter de cette compétitivité qui manque tant à notre économie tristement dépendante des hydrocarbures. Un autre point qui a été martelé par le président de la République qui a affirmé que «la grande réussite réalisée par
tant de pays développés s’explique essentiellement par leur recours à l’économie de la connaissance, devenue l’objectif stratégique de ces pays… La révolution de la connaissance et les mutations technologiques et économiques qu’elle a générées ont révélé la nécessité de revoir les objectifs du développement des pays de manière à mettre la connaissance et les politiques liées à l’innovation au coeur même de ces stratégies».

Par Abdelmadjid Blidi

 

 

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