Des inquiétudes légitimes
La semaine prochaine, Donald Trump entrera officiellement en fonction comme le 47e président des États-Unis. L’homme, depuis sa victoire en novembre dernier, est toujours en campagne et critique tout ce que fait l’administration actuelle de Joe Biden, laquelle il faut bien se le dire, n’a pas brillé par une politique d’équité et surtout d’égalité, notamment dans le dossier palestinien, où elle a pris fait et cause pour l’entité sioniste dans son opération génocidaire contre le peuple palestinien à Ghaza. D’ailleurs à ce sujet, le dernier cadeau de Biden, avant de quitter ses fonctions, pour le criminel Netanyahou c’est la vente d’armes d’une valeur de 5 milliards de dollars à l’entité sioniste.
Trump lui promet pire, menace déjà et promet l’enfer aux Ghazaouis, une fois arrivé à la Maison Blanche. Une surenchère du mal et de l’injustice allègrement affichée par ceux qui croient avoir un droit de vie ou de mort sur les autres nations. Une logique de l’homme blanc qui tire sa philosophie de cette pensée du suprematisme blanc et qui aujourd’hui s’affiche sans gêne et avec fracas.
Donald Trump, qui reste et restera comme le premier délinquant à entrer comme président à la Maison Blanche, puisqu’il a été condamné, mais dispensé de peine, dans le verdict prononcée contre lui par un juge new-yorkais , dans l’affaire Stromy Daniels , fait peu cas de la justice et surtout de la justice internationale ou du droit international. Le prochain président américain prône, en effet, le retour de l’impérialisme dans ses facettes les plus vils, et menace sans broncher, qu’il mettra la main sur la grande île du Groenland, car c’est une terre riche en ressources naturelles, et qu’il s’appropriera aussi le canal de Panama vu son importance, à ses yeux, pour l’économie et la prospérité de l’Amérique, indiquant qu’il n’excluait pas une intervention militaire pour atteindre ses objectifs et placer et le canal de Panama et le Groenland sous contrôle américain.
Et le droit international dans tout cela? Et l’ONU dans tout celà? Trump n’en a cure, car pour lui , il n’y a que la force qui compte. Et les États-Unis unis sont forts, et à partir de là ils peuvent tout se permettre. Tout se permettre au point de déstabiliser un monde déjà aux portes d’une troisième guerre mondiale et qui, avec Donald Trump, ne semble pas s’en éloigner. Bien au contraire, les mois et années à venir ne manqueront pas de connaître des tensions encore plus exacerbées et la guerre totale, tant redoutée, dans la région du Moyen-Orient risque bien d’exploser cette fois.
Par Abdelmadjid Blidi