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Droits de l’homme débattus à Doha : l’expérience algérienne mise en exergue

Le PIB de l’Algérie n’est pas une affaire d’un petit groupe. On le retrouve dans les millions de logements, les écoles, les hôpitaux, l’électricité, le gaz…. Bref, cela s’appelle la redistribution des richesses de la nation.

L’Algérie a une conception noble des Droits de l’homme, a annoncé en substance, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Abdelmadjid Zaalani a présenté, lors de sa participation les 6 et 7 février à Doha à la Conférence internationale sur «la Justice alimentaire du point de vue des droits de l’Homme», l’expérience de l’Algérie dans la consécration des droits de l’Homme. Le communiqué du CNDH qui reprend la communication de M. Zaalani, revient sur «la proclamation du principe du caractère social de l’Etat algérien dans la Déclaration du 1e Novembre 1954». Il s’agit à ce jour encore, d’«un principe qui s’est confirmé avec force dans la Constitution de 2020 et introduit parmi ses articles intangibles». Ainsi, le président du CNDH a révélé à l’assistance, que ce principe sacré pour toute la communauté nationale «a été largement consacré grâce à une politique sociale privilégiée et fondée de plus en plus sur la primauté de la dignité du citoyen, en plaçant son droit à une vie décente au-dessus de toute autre considération, un constat consigné par le CNDH dans son rapport annuel». Aussi, les droits des Algériens sont concrets et se mesurent à la valeur de leur pays. Le PIB de l’Algérie n’est pas une affaire d’un petit groupe. On le retrouve dans les millions de logements, les écoles, les hôpitaux, l’électricité, le gaz…. Bref, cela s’appelle la redistribution des richesses de la nation.
A cela, M. Zaalani a ajouté «l’engagement de l’Algérie à accorder à ce sujet toute l’attention qu’il mérite sur le plan international». Et ce n’est pas une posture populiste, puisque le pays «déploie actuellement tous ses efforts, en collaboration avec les Etats avec lesquels il partage cette préoccupation au sein du Conseil onusien des droits de l’Homme». Cela «en en vue de réaliser cet objectif, notamment en ce qui a trait au droit au développement», note le communiqué.
Par ailleurs, M. Zaalani a souligné que l’importance du thème de cette conférence «revêt une grande importance, non seulement parce qu’il s’agit de l’un des sujets de notre époque, mais aussi parce que c’est l’un des sujets de l’heure, compte tenu des souffrances infligées aux habitants de la bande de Ghaza par l’entité sioniste occupante, qui les a privés des moyens de subsistance les plus élémentaires et les a même affamés dans le but de les exterminer».
Par ailleurs, à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale (20 février) et compte tenu de l’intérêt «accru» porté par les pouvoirs publics, en tête desquels le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la concrétisation effective du principe du caractère social de l’Etat algérien, le CNDH a annoncé l’organisation d’une Conférence sur ce thème, ajoute la même source. Cette conférence, qui verra la participation de représentants de divers secteurs gouvernementaux, d’institutions publiques, de la société civile, de représentants d’organisations internationales, ainsi que d’experts et d’universitaires, aura pour thème: «Le caractère social de l’Etat : acquis, enjeux et défis pour une vision renouvelée et des perspectives d’avenir prometteuses».
Nadera Belkacemi

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