Oran Aujourd'hui

Efficacité et pragmatisme dans le suivi des projets en cours

Lors d’une visite de terrain effectuée mercredi dernier dans la daïra de Bethioua, le wali d’Oran a insisté sur la priorité devant être accordée au secteur de l’hydraulique. « Tout retard ou négligence dans la réalisation des projets en cours dans ce domaine ne serait pas toléré».
Le wali avait entamé sa tournée par l’inspection de plusieurs infrastructures hydrauliques stratégiques, notamment la station de dessalement de La Mactaâ, le réservoir d’eau potable de Hay Salam et le canal de transfert reliant le réservoir de 50 000 m³ aux réseaux de distribution.
Dans ce cadre, le wali a tenu à vérifier l’avancement des travaux de réhabilitation du réseau d’alimentation en eau potable, un projet en cours qui a nécessité l‘affectation d’une enveloppe de 500 millions de dinars. Une opération importante, voire même vitale, devant éradiquer les longues coupures d’eau intempestives que subissent bon nombre de communes et de quartiers de la zone est d’Oran. Le wali a également validé le choix du site retenu pour l’implantation d’une future station de dessalement à Mers el Hadjadj.
Un projet, qui sera nous dit-on, réalisé en partenariat avec la société Tosyali Algérie, et qui permettra de renforcer de 120 000 m³/j la capacité de dessalement d’eau de mer à la wilaya d’Oran. Un nouveau projet qui selon des observateurs avisés, viendra compenser le déficit induit par les défaillances de la première grande usine de dessalement implantée à Béthioua, la plus grande d’Afrique disait-on à l’époque avec une prévision de production de 500 000 m3/jour.
Des années plus tard, c’est à peine si cette station arrive à fournir régulièrement une moyenne de 250 000 m3/j, tant elle est pénalisée par des arrêts fréquents liés à des difficultés de maintenance des installations. Les pouvoirs publics semblent aujourd’hui convaincus que le déficit ne peut être résorbé que par la réalisation d’une autre unité de dessalement devant renforcer le programme de livraison d’eau potable initialement prévu pour ce premier grand projet.
L’accent a été également mis sur l’importance des projets de restauration de canalisations en cours et le wali n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement face aux retards constatés dans certains chantiers. «L’eau est un besoin vital, et tout retard impacte directement la population», a souligné avec force le wali d’Oran qui avait pris le temps d’écouter les doléances des citoyens, axées sur l’approvisionnement en eau, mais aussi sur d’autres préoccupations concernant les infrastructures sociales, le cadre urbain et les services publics.
«Les doléances des citoyens sont nombreuses et légitimes et notre rôle est d’y répondre avec des solutions concrètes», à assurer le wali Samir Chibani visiblement installé dans une démarche d’efficacité et de pragmatisme dans son engagement à améliorer le cadre de vie des populations de la région.

Par S.Benali

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