Oran

En marge de sa visite à la station de dessalement de Cap Blanc (Aïn Kerma) : le wali Saïd Sayoud supervise des chantiers à Aïn El Türck et Bousfer

En marge de sa visite, avant-hier, au site de la future station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc, relevant de la commune de Aïn El Kerma, un méga projet structurant, devenu projet phare et fondamental pour la wilaya d’Oran, le wali Saïd Sayoud, , a effectué des escales dans les communes d’Aïn El Türck et de Bousfer, où sont ouverts quelques chantiers d’aménagements urbains et immobiliers, dont certains accusent de légers retards, ou d’autres, qui mériteraient peut-être, une redéfinition urbanistique du plan initial pour un meilleur rendu.

La visite, revêtait une attention particulière, du fait de l’imposant staff de son exécutif qui l’accompagnait, des élus locaux ainsi que ceux de l’APW présents en nombre, mais aussi parce que les impératifs de la saison estivale, ceux de l’amélioration du cadre de vie en général et le respect des délais de réalisation de quelques projets, certains structurants, d’autres d’aménagement urbain, ne pouvaient souffrir d’un quelconque dysfonctionnement. Si dans l’ensemble, le chef de l’exécutif n’a pas émis énormément de réserves, il n’empêche qu’il a adressé certaines recommandations aux maires des communes concernées, d’une part, pour accélérer la cadence des travaux en cours, à l’instar des travaux d’aménagements immobiliers, dont un stade de proximité et un espace de détente à l’entrée de Bousfer village et la réhabilitation de la place principale de la commune, vu surtout que la saison estivale est là et que le flux des estivants qui transite par cette contrée, se fait de plus en plus pressant . Et de l’autre, à consacrer le plus de sites fonciers pour la création d’un maximum d’espaces verts à intégrer dans le mouvement architectural des communes afin d’offrir un cadre de vie meilleur aux citoyens et aux vacanciers, mais aussi réconcilier ces contrées balnéaires avec l’aspect esthétique dont elles s’en enorgueillirent autrefois, avant de verser dans la désuétude et la laideur. Certes, l’eau et l’habitat, constituent dans l’agenda du wali Sayoud, deux importants secteurs en termes de priorité pour la daïra d’Aïn El Türck, il n’en demeure pas moins que l’image de marque de la contrée balnéaire, son lustre et son aura, retiennent son attention. Les investissements consacrés à la réhabilitation de la corniche oranaise Ouest, sur le plan humain et financier, renseignent de sa détermination à relever son prestige au niveau des plus belles stations balnéaires du pays, voire même sur le plan régional et cela sans prétention aucune, pour peu que les gestionnaires locaux s’imprègnent de cette dimension, en appliquant les recommandations. La question des extensions illicites et leur éradication a été rappelée de manière ferme aux maires afin d’endiguer le phénomène, devenu une véritable gangrène dans cette région de la wilaya. Une nouvelle visite serait éventuellement souhaitée par certains habitants, notamment à Bousfer village, plus précisément ceux de Ibn Sina, pour des questions d’incohérences sur le nouveau site urbain en voie d’achèvement. Ceux d’Aïn El Türck, du moins, des populations de certains quartiers, auraient espéré eux aussi une escale du chef de l’exécutif au sujet de la problématique de l’approvisionnement en eau potable, qui demeure toujours d’actualité, surtout en cette période cruciale des grandes chaleurs. Le problème, partiellement résolu pour des quartiers, est devenu chronique pour d’autres. Des manipulations malencontreuses dans le dispositif des vannes du réseau d’AEP seraient à l’origine de ce dysfonctionnement dans le réseau de canalisations.

Karim Bennacef

 

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