Le service de gastrologie de l’hôpital pédiatrique Abdelkader-Boukheroufa de Haï El Menzah (ex Canastel) à Oran enregistre entre 100 et 150 nouveaux cas de diabète chez les enfants, chaque année, a indiqué la cheffe de service, Pr Mimouna Bessahraoui.
Le chiffre est «énorme», dit-elle dans une déclaration à l’APS, en marge d’un atelier de formation organisé, mercredi, au profit d’une vingtaine de parents d’enfants diabétiques, sur la gestion de cette maladie, notamment l’insulinothérapie fonctionnelle, qui les aide à avoir une vie équilibrée.
«On recevait une quarantaine de nouveaux cas par an, il y a quelques années, et nous vivons une véritable explosion de cas, au cours des dernières années», a-t-elle souligné, ajoutant que le diabète se manifeste à des âges de plus en plus précoces.
Alors que cette maladie auto-immune se manifestait surtout chez des adolescents, lors de la puberté et toutes les perturbations hormonales qui l’accompagnent, le service enregistre, depuis quelques années, de plus en plus de cas chez des enfants de moins de 5 ans, selon la même source.
Difficile de définir les raisons de cette importante augmentation, mais les spécialistes suspectent l’alimentation riche en sucre et en additifs alimentaires, qui déclenche cette maladie de manière précoce chez des enfants prédisposés.
Le service de gastrologie de l’hôpital pédiatrique de Haï El Menzah organise, périodiquement, des ateliers de formation au profit des parents d’enfants diabétiques, encadrés par un médecin spécialiste, une psychologue et une diététicienne, a-ton rappelé.
