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La Cour internationale de justice statue sur les crimes sionistes à Ghaza : l’entité sioniste au banc des accusés

Pour sa part, l’avocate de la délégation sud-africaine, Adila Hassim, a expliqué que l’agression sioniste dans la bande de Ghaza a poussé la population «au bord de la famine».
Ce jeudi, l’humanité entière est censée avoir découvert la face hideuse du sionisme.
Les médias occidentaux ont tout fait pour réduire à sa plus simple expression l’écho que doit avoir le jugement de l’entité sionisme pour crime de génocide, mais la vérité éclate toujours et l’on a vu, avant-hier, la Cour internationale de justice (CIJ) étudier en plénière une plainte pour génocide contre le peuple palestinien déposée par l’Afrique du Sud.

Cette procédure judiciaire, une premier dans l’histoire de l’humanité, intervient dans un contexte d’agression en cours contre les Palestiniens de la bande de Ghaza et de Cisjordanie.
Pire les 23.500 martyrs comptabilisés depuis le 7 octobre dernier, les victimes de l’agression sont interdites d’aliments, d’eau, d’énergie.
Au moment même que la plainte de l’Afrique du sud est étudiée par la CIJ, le peuple palestiniens vit une famine et risque l’extinction pure et simple.
Sur le terrain juridique, il y a lieu de signaler que Pretoria a saisi en urgence la plus haute juridiction des Nations unies, pour l’amener à ordonner à l’entité sioniste de «suspendre immédiatement » son agression contre la bande de Ghaza.
Dans sa requête de 84 pages, l’Afrique du Sud a notamment indiqué que l’agression sioniste contre l’enclave palestinienne est destinée «à provoquer la destruction d’une partie substantielle du groupe national, racial et ethnique palestinien ».
Dans son intervention à l’ouverture de l’audience, le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola a rappelé que son pays accomplissait cette démarche «au nom de l’Etat de Palestine, tout en étant convaincu de ce qu’il faisait pour prévenir le génocide», notant que ce qui se passait à Ghaza était contraire aux conventions internationales, et que des mesures doivent être prises pour arrêter la destruction de la Palestine.
L’occupation sioniste «contrôle tout dans l’enclave palestinienne, empêche les possibilités de vie et prive les Palestiniens de leurs droits fondamentaux», a ajouté Ronald Lamola, qui conduit la délégation sud-africaine devant la CIJ.
Pour sa part, l’avocate de la délégation sud-africaine, Adila Hassim, a expliqué que l’agression sioniste dans la bande de Ghaza a poussé la population «au bord de la famine».
Elle a souligné que «la situation a atteint un point où les experts s’attendaient à ce que davantage de personnes meurent de faim et de maladie» à cause de l’agression sioniste, appelant à la nécessité de mettre fin à ce génocide.
Il faut savoir que l’initiative sud africaine a suscité une grande adhésion sur le plan international.
Dans une lettre ouverte reprise par l’agence de presse palestinienne Wafa, plus de 200 professeurs et experts en droit international ont annoncé leur plein soutien et appui à la plainte de Pretoria devant la CIJ, notant qu’une telle démarche est de nature à permettre un cessez-le-feu à Ghaza.
Mercredi déjà, la vice-Première ministre belge, Petra De Sutter, a fait part, elle aussi, de son soutien à la plainte déposée par Pretoria devant la CIJ, soulignant que «la Belgique devrait agir de même», tandis que l’Indonésie, à travers le porteparole de son ministère des Affaires étrangères, a souligné que «tant sur le plan moral que politique», elle soutenait pleinement l’initiative de l’Afrique du Sud visant à pousser la CIJ à réagir au génocide à Ghaza.
Le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou El-Gheit, a indiqué qu’il soutient pleinement la plainte intentée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ), pour crimes et violation de la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948, à Ghaza.
Dans des déclarations aux médias, Abou El- Gheit a ajouté qu’»il attendait avec impatience» une décision «juste» qui mettra fin à cette agression sioniste contre Ghaza et à l’effusion du sang palestinien.
Nadera Belkacemi

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