Oran Aujourd'hui

La gestion des «points noirs» devant être éradiqués

Lors de sa dernière visite dans les communes d’Aïn El Türck et de Bousfer, le wali d’Oran a inspecté certains chantiers de construction et d’aménagements urbains qui enregistrent des retards ou qui posent des problèmes de cohérence et d’adaptation au plan urbanistique initial de la zone concernée.
Selon notre confrère à ouest Tribune, la très forte délégation des membres de l’exécutif et des élus locaux qui accompagnaient le wali atteste de l’importance particulière de cette visite consacrée à l’évaluation des actions engagées dans le cadre des préparatifs de la saison estivale, de l’amélioration du cadre de vie et du respect des délais de livraison de certains projets.
Le wali n’a pas manqué d’adresser des recommandations aux maires des communes concernées, les invitant à accélérer la cadence des travaux en cours, notamment pour certains projets tels un stade de proximité, un espace de détente à l’entrée de Bousfer village ainsi que la réhabilitation de la place principale de la commune. Mais le chef de l’exécutif a également pointé du doigt le grand déficit des communes en espaces consacrés aux espaces verts et aires détente permettant d’offrir un cadre de vie meilleur aux citoyens et aux vacanciers.
D’une façon générale, le wali a déploré, à juste titre, le recul et la régression constatée en matière d’embellissement architectural et paysager des communes côtières autrefois connues pour l’esthétique et la beauté de leur cadre d’accueil. Une régression qui ne cesse encore de forger « la désuétude et la laideur» comme l’explique notre confrère.
Un constat partagé par tous les Oranais, notamment parmi les plus âgés, qui évoquent souvent la fatalité légendaire de l’échec et des tâtonnements qui semble planer sur le ciel oranais.
On sait pourtant que des investissements colossaux et des efforts indéniables ont été consentis par les pouvoirs publics au développement du littoral balnéaire le long de la corniche oranaise. Malheureusement, il faut bien admettre que le système global de gestion communale, pénalisé par des carences et des paradoxes, a été souvent un handicap majeur au progrès, à l’efficacité et à la modernité.
Depuis des lustres, les instructions, recommandations et autres directives adressées par les walis successifs aux gestionnaires municipaux n’ont pas toujours été suivies d’effets et n’ont eu que peu d’impact positif sur l’acte de gestion communale au quotidien. Pour illustrer le propos il suffit de citer la prolifération des baraques de bidonvilles, des constructions et extensions illicites, du commerce informel, et de bien d’autres dossiers urbains qui doivent être traités et suivis, tels que l’hygiène publique, l’éclairage, les espaces verts, la maintenance des rues et des trottoirs. Des carences et des dysfonctionnements qui obligent des responsables locaux et des citoyens à ne parler surtout que de «points noirs» devant être éradiqués dans presque tous les secteurs de la vie collective. Jusqu’à quand?
Par S.Benali

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