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Le bâtiment : la filière de tous les espoirs

Le ministre de l’Habitat multiplie les bons résultats. La distribution de dizaines de milliers de logements qui a débuté jeudi dernier, se poursuit à travers le pays et rend de plus en plus de familles algériennes heureuses. Il y a moins de trois ans un homme avait promis de changer les choses et celles-ci évoluent à vitesse grand V depuis. Ainsi, comme le président de la République l’avait promis, le déficit en logements est en passe d’être totalement résorbé. On pourra, dans quelques années, ne plus évoquer la question du logement, sous le vocable de la crise, mais au contraire celui de l’émancipation de la famille et surtout de l’individu algérien. N’avoir plus à se creuser la tête pour trouver où se loger, lorsqu’on est en âge de fonder un foyer, est une évolution majeure et historique dans le vécu de la société algérienne.
Retenons également que ce saut est aussi économique. Et c’est très important de l’affirmer. Il faut savoir que les nouvelles réalisations de cités d’habitation le seront par des entreprises algériennes dans leur écrasante majorité. Ainsi, ce seront principalement des ressources humaines algériennes qui s’y mettront. Après plus de 20 années d’expérience dans la construction, nos entreprises ont acquis le savoir-faire, la maîtrise des coûts et des délais. En d’autres termes, ils ont développé l’expertise nécessaire qui leur manquait.
Au regard des dernières déclarations du président de la République sur le sujet, l’on s’attend à un développement conséquent de la filière bâtiment en Algérie. Grâce à une intégration nationale à 100% en matière de matériaux, d’études de chantier, de réalisation et d’ingénierie, les professionnels algériens peuvent désormais se projeter vers l’exportation de la filière. En effet, dans de nombreux pays africains, l’apport de la maîtrise algérienne sera la bienvenue pour la simple raison qu’en matière de rapport qualité/prix, les bâtisseurs algériens sont imbattables.
La persévérance de Abdelmadjid Tebboune qui fut pendant des année ministre de l’habitat a fini par payer. A force d’insister sur l’intégration de la chaîne des valeurs dans la réalisation du logement, L’Algérie a enfin acquis le double avantage de la création d’emplois et du transfert de savoir-faire, non sans oublier la mise sur orbite d’entités économiques capables dans un futur proche de relever le défi de la réalisation des nombreuses nouvelles villes que l’Algérie sera forcément amenée à édifier. Il reste maintenant à voir la réactivité sur le long terme des entreprises algériennes du BTPH. Seront-elles à la hauteur des enjeux en exportant leur savoir-faire et créer un plus en Algérie, au bénéfice des métiers qui tournent autour du bâtiment, sauvegardant par la même des emplois et en créant d’autres ? Il faut espérer que oui, car pareille occasion ne se représentera pas.
Par Nabil.G

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