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Le ministre des Finances aux travaux des réunions du FMI et la BM : l’Algérie plaide la cause du tiers monde

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a souligné dans une intervention remarquée «l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités des pays membres, ainsi que l’importance des appuis techniques fournis par la Banque Mondiale et le FMI».

Présent depuis quelques jours à Washington dans le cadre des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI, le ministre des Finances, Laziz Faid, a eu «une rencontre fructueuse» avec Jihad Azour, Directeur du Département Moyen-Orient et Asie Centrale du FMI, rapporte un communiqué du ministère des Finances. Lors de cette réunion, M.Azour a exprimé sa satisfaction à l’égard des performances récentes de l’économie algérienne, saluant «les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes et les résultats tangibles qui en ont découlé jusqu’à présent». Il a souligné que ces avancées «contribuent à placer l’économie du pays sur une trajectoire prometteuse de croissance durable et inclusive, tout en encourageant à poursuivre les efforts engagés dans cette voie».

Outre ce tête à tête, il y a lieu de noter l’activité de l’Algérie à ces réunions de printemps puisqu’elle s’est distinguée par un discours novateur et des propositions salutaires pour un meilleur ordre financier mondial. Son représentant à ces rencontres, le ministre des Finances, Laaziz Faid, a souligné dans une intervention remarquée «l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités des pays membres, ainsi que l’importance des appuis techniques fournis par la Banque Mondiale et le FMI». Deux aspects centraux de la mission de ces institutions financièrement mondiales. Cet appui constitue pour le ministre, un acte décisif. «Le rôle essentiel de ces soutiens pour aider les pays du Groupe à élaborer des politiques économiques pertinentes, capables de relever les nombreux défis auxquels ils sont confrontés», a rappelé un communiqué du ministère des Finances.

L’on apprend que M.Faid a défendu le principe d’«un accroissement des ressources financières disponibles et d’une assistance technique mieux adaptée, afin de favoriser des avancées tangibles vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable». Il a également mis en exergue tout l’intérêt pour les pays membres du groupe d’optimiser les bilans, consacrer un engagement plus efficace dans le financement de la lutte contre le changement climatique. Un aspect qui intéresse l’Algérie, déjà impliquée dans de vastes opérations à l’interne pour limiter les effets du dérèglement climatique. Cela passe, affirme le ministre par la promotion de partenariats avec d’autres Banques Multilatérales de Développement à l’image de la Banque africaine de développement, notamment.

Sur le plan bilatéral, M. Faid a eu un entretien avec Mme Feryel Ouergh, ministre tunisienne de l’Economie et de la Planification, afin d’échanger sur les relations de coopération entre les deux pays. Les discussions ont englobé divers domaines de collaboration potentielle. Les deux ministres ont exprimé «leur volonté de poursuivre ce dialogue et se sont engagés à travailler étroitement ensemble pour renforcer les liens de coopération entre leurs pays respectifs». Le ministre a également rencontré Sergio Pimenta, Vice-président régional pour l’Afrique à la Société Financière Internationale (IFC), au cours de laquelle ils ont discuté du «renforcement du rôle du secteur privé en tant que moteur du développement, ainsi que des réformes en cours en Algérie visant à améliorer davantage le climat des affaires». Sur le sujet précisément, M. Faid a relever toute l’opportunité pour le patron de l’IFC d’«intensifier l’engagement de son institution dans son pays, afin de soutenir davantage le développement économique et l’investissement en Algérie».

Anissa Mesdouf

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