Législatives 2021: La Course est ouverte
Les prochaines législatives se rapprochent à grands pas. Et à Oran, comme sans doute ailleurs, les premières odeurs de mobilisation et de tractations se font sentir sur la scène politique locale qui ne s’anime qu’à l’approche de ces échéances. Depuis toujours, la conquête d’un «poste» de Maire, Président d’APW, Député ou Sénateur, notamment à Oran, est convoitée au plus haut point par des acteurs de différents profils, parfois faussement inscrits au registre de l’engagement politique à servir les intérêts de la collectivité locale ou de la Nation. Bon nombre de carriéristes du militantisme partisan rêvent de boucler leur carrière par un mandat d’élu ouvrant droit, semble-t-il, à des avantages et indemnités très alléchantes. Surtout pour ceux qui n’ont jamais eu la capacité intellectuelle ni le profil requis pour occuper une fonction bien rémunérée dans un grand organisme ou institution. Fatalement, sur la liste des acteurs, potentiels partants à la course à la députation, on peut dénombrer bon nombre d’énergumènes installés depuis des lustres sur l’arène des agitations et des gesticulations verbales propres à la scène locale. Pour avoir connu certaines anciennes figures qui squattent depuis longtemps les arènes de la présumée représentativité populaire, le Chroniqueur peut témoigner du retour en force des pratiques de cooptation des prétendants parmi les principales sphères partisanes, anciennes ou nouvellement créées, mais se déclarant toutes affiliées au mouvement populaire «pour le renouveau et le changement». Et, paradoxalement, on découvre que certains acteurs, serviteurs fidèles d’anciens dirigeants aujourd’hui incarcérés, se découvrent comme par miracle une âme de «Hirakiste» prêts à servir «l’Algérie nouvelle» annoncée par les nouveaux gouvernants. Curieusement, sur bon nombre de comptes Facebook et instagram, les photos des anciens décideurs mis au pilori par la justice du pays ont été presque toutes supprimées, comme s’il fallait supprimer toutes traces des anciennes allégeances, réelles ou supposées. Voulant s’acheter une virginité, certains semblent oublier leurs antécédents politico-social qui les classent parmi la faune des prédateurs tant décriée et dénoncée aujourd’hui. Usant d’une verve démagogique sans limites et de grossiers mensonges sur leur présumé parcours universitaire et professionnel, beaucoup aujourd’hui s’activent indécemment à inscrire leur nom sur une liste de candidature aux prochaines législatives. Le drame, indiquent des observateurs et analystes crédibles, est que leur nom pourrait bien être retenu …
Par S.Benali