EDITO

Les crimes continuent

Cette année 2025 a commencé dans l’horreur pour les populations de Ghaza. Pendant ces trois premiers jours de janvier, plus de cent innocents ont été tués par l’armée sioniste, 43 l’ont été pour la seule journée de jeudi. Des centaines d’innocents qui viennent s’ajouter à des milliers d’autres assassinés depuis le 7 octobre 2023. Il s’agit bel et bien d’une opération d’extermination menée par des sionistes qui veulent clairement vider la bande de Ghaza de ses habitants palestiniens.
Les tueries de masse, le blocus, la soif, la faim, tout est fait pour tuer un maximum de personnes. Et pour ne laisser aucune chance de survie à ces innocents civils, les sionistes ont détruit tous les hôpitaux sans exception. Un génocide des plus horribles qu’a eu à connaître l’humanité est en train d’être perpétré, quasi à huis clos, où toutes les horreurs sont permises.
Les sionistes ne se contentent pas de tuer, mais osent encore se justifier de tous ces massacres des manières les inacceptables. Ils tuent par dizaines et imputent leurs crimes au Hamas, prétextant que ses membres utilisent les civils comme boucliers. Prétextant à chaque fois qu’ils visaient “ des terroristes”. Pourtant tous leurs crimes ont eu pour lieux ce que, eux-même, ont qualifié de zones sûres. Des zones sûres qui ne sont utilisées, en réalité, que pour regrouper le plus de civils pour, en finalité, en tuer un maximum. Les gens ainsi mis dans des endroits sans issues pour les tuer tous. Voilà la vraie stratégie de ces monstres qui n’épargnent ni femmes ni enfants.
Ils sont déjà près de 50000 Palestiniens à avoir péri de la manière la plus horrible qui soit, car beaucoup sont morts calcinés dans des enfers, conséquences des bombardements sionistes. Ce qui se passe à Ghaza est une tragédie insoutenable où plus de deux millions de personnes sont prises au piège d’une bande d’assassins qui sèment la mort quotidiennement sans que ce cauchemar ne soit arrêté.
Le monde entier s’émeut et condamne quand une ou deux personnes meurent ailleurs, et reste de marbre quand des centaines de Palestiniens sont tués au quotidien. L’Occident est grandement responsable de ce qui se passe à Ghaza, car il a fait le choix de tolérer, de couvrir et même de soutenir ces crimes. Des crimes que l’on veut aujourd’hui banaliser et ignorer par la force de l’habitude, alors qu’il s’agit là du drame le plus horrible qu’un peuple a eu à vivre.

Par Abdelmadjid Blidi

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