EDITO

Les défis de l’agriculture nationale

Il est une certitude qui fait l’unanimité au sein de la société algérienne à savoir que l’agriculture possède un immense potentiel. Tout le monde s’accorde également sur les défis multiples qu’elle est censée relever pour atteindre sa pleine puissance. Parmi ces défis majeurs, l’optimisation des ressources en eau est en pôle position. Annoncé comme région semi-aride au nord et carrément aride au sud, l’Algérie est confrontée à ce facteur dit limitant, puisque toute période de sécheresse a tendance à frapper le secteur de plein fouet. La production s’en ressent et l’agriculteur s’appauvrit. Mais cela ne doit pas constituer une fatalité, puisque des techniques existent pour rentabiliser au mieux chaque goutte d’eau. C’est dire donc que la gestion durable de cette eau est primordiale. L’implémentation de systèmes d’irrigation modernes et efficaces est essentielle pour soutenir la production agricole.
Ensuite, la question de la modernisation des techniques agricoles se pose. L’agriculture algérienne est souvent perçue comme traditionnelle et peu mécanisée. La formation des agriculteurs et l’accès à des équipements modernes sont cruciaux pour améliorer la productivité. De plus, l’intégration des nouvelles technologies, comme l’agriculture numérique, pourrait transformer le secteur et le rendre plus compétitif sur les marchés nationaux et internationaux.
La somme de toutes ces techniques nécessaire et surtout leur usage dans le grand sud du pays s’avère par la force des choses, l’option stratégique à la disposition de l’Algérie pour garantir un approvisionnement régulier et pérenne de l’ensemble de la communauté nationale. La découverte, qui n’en n’est pas une en réalité, des immenses espaces reposant sur des réserves d’eau exceptionnellement importantes passe pour être le salut du pays. Les expérimentations réalisées à Adrar, El Oued ou In Salah ont abouti à des conclusions extraordinairement positifs. Tellement positif d’ailleurs que de grandes entreprises multinationales spécialisés affichent un intérêt clair, voire un empressement d’investir dans des concessions en plusieurs dizaines de milliers d’hectares.
Les vastes exploitations ont ceci d’intéressant qu’elles ont intégré toutes les leçons du passé. La maîtrise de la ressource aquifère et l’usage de technologie avancée, associée au nécessaire respect des itinéraires techniques apporteront des réponses claires aux questionnements du moment. Mais il faut néanmoins constater que si dans le sud du pays, la solution est acquise, dans les hauts plateaux et le nord du pays, certains défis demeurent. Il s’agit d’augmenter la part de terres irrigables dans ces régions du pays. Un grand travail attend l’exécutif pour réussir
Par Nabi.G

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