Le volume des investissements de Sonatrach en matière d’exploration en Libye atteindront prochainement les 200 millions de dollars, contre 150 millions de dollars actuellement.
C’est qu’a affirmé jeudi, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, depuis la capitale libyenne Tripoli, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le président du conseil d’administration de la National oil corporation (Noc), Mustafa Sanalla, au terme de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties, précisant que «Sonatrach respecte ses contrats en Libye. Des contrats à travers lesquels, il est question de parachever les engagements contractuels et examiner les voies à même de développer les champs explorés dans les plus brefs délais».
Cette occasion, selon lui, a permis de passer en revue les capacités et les expertises des filiales relevant de Sonatrach en matière de prestations pétrolières dans toutes les étapes des opérations pétrolières, à savoir la géophysique, l’exploration, le forage des puits, la maintenance, la construction, les installations et la formation des compétences». D’ailleurs, la rencontre en question a permis aux deux parties de préparer les premières étapes du retour de Sonatrach en Libye ainsi que la poursuite de ses opérations d’exploration.
Durant cet événement, il a été question d’exposer les capacités de Sonatrach aux représentants du partenaire libyen, en vue de la contribution du groupe au retour des capacités de production libyennes à leur niveau habituel.
Sur ce point, M. Hakkar a souligné la nécessité d’un retour «dans les meilleurs délais», d’autant que la demande mondiale de pétrole et de gaz naturel est en hausse. «Sonatrach et la National oil corporation peuvent jouer un «rôle actif» dans la stabilisation du marché international du gaz, a estimé le PDG de Sonatrach, soulignant que les deux parties s’emploient à répondre aux demandes du marché, y compris au niveau de l’Europe.
Quant à lui, M. Sanalla a indiqué que plusieurs questions détaillées sur le retour de Sonatrach dans son secteur d’exploration dans le bassin de Ghadamès ont été abordées lors de la rencontre qui a également porté, a-t-il dit, sur les moyens de développer les relations entre les deux parties et de démarrer la production, en particulier à la faveur des nombreux atouts de la région de Hamada et à la lumière de la demande mondiale croissante d’énergie, notamment le gaz.
Il a, par ailleurs, été question lors de la rencontre de la contribution des filiales de Sonatrach dans la maintenance, la réactivation des pipelines, la construction des réservoirs et le forage de puits, a fait savoir le responsable libyen.
Noreddine Oumessaoud