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Les services de l’hydraulique de la wilaya d’Oran : 300 millions de dinars pour contenir les eaux usées

3 00 millions de dinars, tel est le montant global alloué au projet visant à contenir le déversement des eaux usées générées par les habitations AADL et celles des unités de production de la zone industrielle d’Es Senia.

Ces eaux vont droit dans le lac Dhaya Morsli, situé dans la même localité, en l’occurrence Es Senia et ses environs immédiats.
Les services de l’hydraulique de la wilaya d’Oran font état de «travaux qui se poursuivent», « ces travaux portent sur le rattachement des canalisation au relevage de ces eaux usées au niveau de la station de Hai Dhaya et de l’Usto, de sorte à éviter leur déversement dans le lac, en attendant le lancement d’autres projets portant la liaison des autres canalisations de plusieurs autres lieux à cette station».
Les mêmes services prévoient le lancement de la seconde phase de ce projet en collaboration avec les services de l’environnement.
De par la densité de sa population et de son important tissu industriel, la wilaya d’Oran est, à l’instar des autres départements, productrice des eaux usées, d’où les perspectives portées sur le renforcement des moyens du traitement de ces déchets liquides.
D’ailleurs, l’on a, en ce sens, annoncé récemment la réalisation de trois stations d’épuration.
La première est à Gdyel, tandis que la seconde est prévue à Mers El Kebir, alors que la troisième est à mettre en place dans la localité d’Oued Tlélat.
«Les infrastructures dont les chantiers seront incessamment lancés, seront réceptionnées dans un délai de deux ans », a-t-on indiqué, soulignant que «les trois projets revêtent une importance majeure compte tenu de leur double impact, d’abord en ce qui concerne e rejet des eaux usées non-traitées en milieu naturel et ensuite par rapport à l’usage des eaux épurées dans l’irrigation agricole».
Ainsi, le volume des eaux usées dans la wilaya d’Oran s’élève quotidiennement à pas moins de 240.000 m3.
Cependant, le traitement concerne une partie infime représentant 70.000 m3, dont 50.000 traités au niveau de la STEP d’El Karma et 20.000 par la STEP de Bousfer, à Ain Türck, soit un taux de moins de 30%.
Les 70% des eaux usées non traitées restantes sont, selon les mêmes sources, déversées dans des cours et étangs d’eau et certaines zones comme les lacs Télamine et Dhayet Oum El Ghellaz ou la grande Sebkha, devenue le deversoir de ces eaux polluées.
«Les trois projets, en plus de la station de Bethioua, actuellement en phase d’équipement, en plus des deux stations d’El Kerma et Bousfer, permettront le traitement des eaux usées à hauteur d’un taux s’élevant à 80% au niveau de la wilaya», a t-on affirmé.
Selon les mêmes sources, «l’augmentation du volume des eaux traitées permettra également l’extension du périmètre des l’irrigation des terres agricoles à partir des eaux épurées, celui-ci est actuellement estimé à 6.200 hectares à El Karma et une superficie estimée à 400 hectares dans la commune de Bousfer.
Yacine Redjami

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